dimanche 16 octobre 2016

Les Terres du Dalahar de Sylvie Barret

Année d'édition : 2016
Edition : J'ai Lu (Crépuscule)
Nombre de pages : 448 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Fraîchement débarquée à l’université de Montréal pour fuir un passé douloureux, Éléonore voit ses nuits troublées par d’étranges visions. Une jeune femme disparue quelques mois plus tôt semble vouloir la contacter, mais dans quel but ?
Son frère, Mathias Gardner, pourrait peut-être l’éclairer si, en dehors de sa beauté, il n’était pas aussi taciturne ; à moins que Jonathan, le capitaine de l’équipe de hockey, ne soit plus au fait de cette histoire derrière son masque de séducteur ?
Le jour où elle met la main sur un mystérieux objet d’argent, Léo comprend que les forces en présence dépassent ce qu’elle a toujours connu. Pour déjouer le piège des apparences, elle devra user de toute sa perspicacité, mais surtout, écouter son cœur…


Mon avis (2/10 - Grosse Déception) : 
Les terres du Dalahar... Voilà un nom qui fait rêver non ? Une couverture aussi énigmatique que magnifique et un résumé des plus alléchants, nous annonçant une quête de vérité au sujet d’un meurtre et d’un autre monde. Franchement, ce roman avait tout pour me plaire !

Mais j’oublie bien trop souvent l’adage qui dit « Il ne faut pas se fier à la couverture ».

Oui, Les terres du Dalahar est une énorme déception, voire ma déception de l’année, pire que Laisse-moi te retenir, parce que de ce dernier je n’attendais rien. Ici, j’ai eu l’impression qu’on me faisait miroiter un voyage magnifique dans une contrée lointaine et pleine de mystère et que finalement je me retrouvais dans une vieille charrette à visiter la ferme du coin.

Il y a une chose que je veux dire avant tout : Ce roman a été publié deux fois, il a donc subit deux relectures. Pas une, mesdames et messieurs, mais DEUX. Et deux maisons d’éditions ont décidé que ce roman, là, méritait entre plusieurs centaines de manuscrits d’être sorti au grand public. DEUX fois. Et franchement, je ne comprends pas pourquoi, je ne comprends pas comment de telles énormités ont pu plaire à deux maisons d’éditions. Ou alors je ne fais pas partie du public visé, je ne vois que ça.

Comment pourrais vous décrire ce roman ? Très simplement si vous avez lu Twilight. Vous voyez un peu l’histoire, la jeune fille banale qui déménage à l’autre bout du monde, qui trouve deux méga beaux mecs qui tombent fous d’elle et essaye tous les deux de la séduire, sauf que l’un des deux semble la haïr au premier regard. Une jeune fille qui retrouve le garçon qui semble la haïr dans les bois par hasard et lui raconte tous ses secrets, avant de devenir méga protecteur avec elle et que l’un comme l’autre se promettent un amour éternel et sans faille au bout de ... Allez 3jours. Et qu’en plus ce garçon-là, n’est pas humain et que l’autre garçon ne cesse de lui dire qu’elle se trompe de choix, qu’il est dangereux. BREF. Sérieusement ! J’ai eu l’impression de relire Twilight avec des elfes remplaçant les vampires et surtout, surtout, en ayant plus 16ans et n’étant plus capable d’être irrésistiblement attiré par cet homme qui fait des déclarations à tout bout de champs.

Finalement, j’ai trouvé ça long, insipide. La quête de vérité au sujet du meurtre est vite mis de côté, les menaces qui pèsent contre notre héroïne aussi, au profit de trop nombreuses scènes d’amour, de baisers, de câlins, et de déclarations larmoyants, ou alors de doute de l’héroïne quant au fait de convenir à ce surhomme et à sa famille. C’était niais, sans intérêt et vraiment une perte de temps.

Il n’y a qu’une chose qui m’a plu dans ce roman au final, ce sont les terres du Dalahar, ce royaume magique qui m’a fait rêver et m’a impressionné par son élégance et ses coutumes. Je me suis laissé transporter dans ce monde imaginaire et j’en garderai de très bons souvenirs.

En bref, je déconseille fortement ce livre qui n’ait pour moi qu’une pâle réécriture de Twilight. L’histoire d’amour mièvre prend bien trop de place au milieu d’un climat de danger et nous laissant oublier le meurtre d’une personne de la famille un peu trop facilement. L’auteur n’a pas su sortir du sentier battu de l’amourette de jeunesse éternelle pour développer et nous entraîner plus en profondeur dans le magnifique voyage en Dalahar qu’elle nous offrait. Il aurait pu être bon, si nous avions passé moins de temps à lire des échanges amoureux de nos deux protagonistes et plus de temps à comprendre et explorer ce monde fantastique qu’elle nous offrait.

Malgré cela, je remercie le forum Mort Sûre ainsi que les éditions J'ai lu pour ce partenariat.

Chronique de Ferilou
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