dimanche 15 mai 2016

Mortality Doctrine, tome 1 : Le Jeu du maître de James Dashner

Année d'édition : 2016
Edition : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 286 pages
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Quand le quotidien est sans intérêt, que les rêves n'existent plus, il reste la réalité virtuelle : comme la plupart des jeunes de son âge, Michael passe son temps sur le VirtNet, une plateforme tentaculaire à mi-chemin entre un jeu vidéo et un réseau social. Relié au serveur par des fils sensoriels, son cerveau baigne dans cet univers parallèle. Mais quand une série de suicides - bien réels, ceux-là - intervient dans le cadre du jeu, Michael et ses amis hackers doivent se rendre à l'évidence, effrayante. L'intelligence artificielle aurait-elle pris le pas sur la réalité ?






J'attendais de lire ce livre avec grande impatience parce que j'avais adoré la plume de James Dashner dans Le labyrinthe ainsi que l'univers qu'il avait créé. Ici, j'espérais surtout retrouver cette plume si captivante et addictive, et comme l'univers se situe dans mes goûts, je ne pouvais qu'en saliver d'avance. Je n'ai pas été déçue mais ça n'a pas été tout à fait ça non plus...

Désormais, tout le monde passe la majeur partie de son temps sur le VirtNet où l'on peut aussi bien jouer à différents jeux vidéo, que discuter dans un bar ou sortir en boîte de nuit, entre autres. Toutes les émotions sont retranscrites dans cette réalité virtuelle : la faim, le froid, la fatigue, la peur, la douleur, etc.
Michael et ses deux amis proches virtuels, Bryson et Sarah, n'échappe pas à ce mode de vie et passent donc leur temps sur le VirtNet. Si on ressent la douleur dans cette réalité virtuelle, on ne peut toutefois pas mourir. Pourtant, beaucoup de suicides s'enchaînent, sans que personne n'en comprenne la raison. Michael et ses deux amis sont alors chargés de remonter jusqu'à l'origine de tout ça et d'y mettre fin, au risque de leur propre vie...

J'adore les jeux vidéo donc les romans traitant ce sujet se classent forcément dans mes lectures prioritaires. J'aime en lire quand on se sent complètement immergé dans l'univers, quand on se retrouve en plein cœur de l'intrigue à souffrir ou à poursuivre une quête avec les protagonistes. Toutefois, dans cet univers-là, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et ce, dès le début... Il n'y a pas vraiment de termes complexes mais l'univers en lui-même l'est et on est tout de suite lâché au milieu de tout ça, à tenter de comprendre vraiment ce qu'il en est. Bien sûr, il y a des explications, on finit par comprendre dans quel genre d'univers on se trouve mais ce n'est pas forcément limpide et, d'entrée de jeu, c'est difficile à digérer... Il y a tout de même beaucoup de passages qui m'ont captivée, où je n'avais plus envie d'arrêter de lire, seulement envie de poursuivre pour savoir ce qu'il allait advenir des trois héros. Malheureusement, les longueurs reviennent vite entre deux quêtes palpitantes et ça casse un peu le rythme... C'est aussi là où je me suis un peu heurtée à un mur, il s'agit de quêtes globalement et, même si elles sont intéressantes, l'univers reflète plus une grande aventure qu'un roman de science-fiction, et je n'accroche pas spécialement avec l'aventure. J'aime bien, mais à petite dose... C'est donc dans ces quêtes que l'on retrouve le plus de longueur car, lorsque Michael et ses amis échouent, ils sont bien forcés de recommencer jusqu'à ce qu'ils y arrivent et, plus ça va de l'avant, moins ils y arrivent du premier coup...
Par contre, la révélation finale m'a complètement scotchée ! Je ne m'attendais pas du tout à ça et maintenant j'ai quand même envie de découvrir la suite ! Il peut se passer tellement de choses désormais. Et on va un peu repartir à zéro, je pense, dans le second tome, parce qu'on ne sait plus tellement où est le bien et le mal dans tout ça... Bref, ça attise encore ma curiosité malgré les longueurs et le fait que je n'ai pas retrouver la plume que j'ai connue de James Dashner, donc on peut toujours espérer que ce soit mieux à mesure que l'histoire évolue ! En tout cas, je serai au rendez-vous pour la suite malgré tout.

Les personnages ne sont pas très développés... À part Michael, parce que c'est celui que l'on suit principalement mais même encore, je ne sais toujours pas quoi penser de lui après ma lecture... Ils sont sympas, certaines choses les différencient des autres, mais il y a pas de quoi s'attacher véritablement à eux, c'est dommage...

Je regrette de ne pas avoir retrouvé cette fluidité que j'aimais dans la plume de James Dashner, et son imagination qui avait été si efficace auparavant. Toutefois, la fin m'a donnée envie de poursuivre l'aventure malgré les longueurs et les personnages restés plutôt en surface. À voir...

Chronique de Grenouille

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