dimanche 24 avril 2016

Vongozero de Yana VAGNER

Année d'édition : 2016
Edition : pocket
Nombre de pages : 544
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Moscou ne répond plus. À quelques kilomètres de la capitale, mise en quarantaine, le village d’Anna et Sergueï s’attend au pire. Bientôt, les pillards, bientôt, le chaos… L’épidémie qui a frappé les grandes villes et paralysé le monde marche droit sur eux. Il faut fuir, le plus vite possible. Avec une poignée de voisins et l’ex-femme de Sergueï, le convoi s’organise : vivres, essence… Rester soudés, malgré les dissensions, l’égoïsme, la panique, et l’instinct de survie qui reprend ses droits et lève les masques. En ligne de mire, un lac perdu et un refuge coupé du monde : Vongozero…






Anna est une jeune femme qui voit son monde voler en éclats lors de la mort de sa mère. L'histoire commence une semaine après, Anna nous fait rentrer dans sa vie d'une manière un peu abrupte, on commence par connaître ses sentiments envers cette mère, puis elle nous parle de cette mystérieuse épidémie que personne ne semble prendre au sérieux. Elle-même sombre dans une dépression et se réfugie dans les médicaments et le sommeil jusqu'à ce que son beau-père, Boris, arrive et les oblige, son mari, son fils et elle, à faire leurs bagages pour partir et fuir les abords de la ville.

Alors qu'ils se préparent des soldats, qui agissent pour leur propre compte attaquent les voisins et sans le secours de Boris les auraient aussi dévalisés.
Son mari, Sergueï, va chercher son ex-femme et son fils et tous ensemble, les voisins et eux-mêmes partent sur les routes pour se réfugier dans un lieu isolé afin d'échapper aux pilleurs et à l'épidémie.

J'ai trouvé Anna un peu nombriliste, ne se préoccupant que de son fils, son mari et elle-même; mais on comprend qu'elle se sent en danger vis à vis de l'ex-femme de son mari. Celle-ci est assez mordante mais elle est aussi très pragmatique et les aidera plusieurs fois grâce à son sang-froid. Le fils de Anna est juste génial, discret mais toujours disponible à aider, il a 16 ans et fait preuve d'une grande maturité. Le beau-père Boris, a son franc parler et ne fait pas dans la dentelle lorsqu'il a quelque chose à dire; les personnages sont très intéressants, chacun à ses bons et ses mauvais côtés et on ne peut pas se faire d'idée tranchée à leur sujet, j'ai hâte d'avoir la suite pour savoir comment les relations entre eux vont évoluer et comment l'épidémie va progresser.

La narration est assez décousue et semble à l'image de leur fuite, des moments de stress puis des moments où les souvenirs surgissent sans crier gare, des moments tendus avec des relations compliquées entre les personnages. Le tout se déroulant dans un paysage hivernal en Russie, les descriptions sont précises et on imagine très bien l'environnement dans lequel ils évoluent.  

Chronique de Distact

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