dimanche 17 avril 2016

Le Dôme, tome 1 : La loi du dôme de Sarah Crossan

Année d'édition : 2016
Edition : Bayard jeunesse
Nombre de pages : 437
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Les arbres ont été éliminés de la terre et l'oxygène s'est raréfiée, provoquant des millions de morts...
Les survivants ont été rassemblés sous le Dôme, sorte de bulle protectrice où un nouvel ordre s'est constitué autour d'un Etat totalitaire et d'une société, Respirer Inc. qui contrôle l'air que les habitants respirent.
Tout en haut de l'échelle sociale, se trouvent les Premiums. Riches et en bonne santé, ils méprisent les Auxiliaires, trop pauvres pour payer un impôt sur l'oxygène et donc contraints de survivre avec le peu d'air qu'ils respirent...
Alina, 16 ans, qui a rejoint la Résistance, a échoué dans sa mission à l'intérieur du Dôme.
Elle est en danger et doit fuir, à l'extérieur. Elle rencontre alors Quinn, un jeune Premium et sa meilleure amie Bea, une Auxiliaire, partis camper hors du Dôme et leur demande de l'aide...


 La suite ? Où qu’elle est la suite ?

Comme vous pouvez donc vous en doutez, j’ai beaucoup aimé La Loi du Dôme. Il s’agit d’une dystopie, un peu jeunesse dans la manière dont elle est racontée et qui a parfaitement su m’entraîner dans son univers. L’histoire est racontée via trois points de vue : Béa, Alina et Quinn. Chacun possède sa propre façon de voir les choses et permet au lecteur d’avoir une vision globale de la société dans laquelle vivent les trois personnages. Ils ne sont pas réellement du même monde et cela se ressent dans leur personnalité comme dans leur façon d’agir.

J’ai beaucoup apprécié cette plongée dans chacune des visions et j’ai fini par m’attacher à ces trois adolescents. Tout comme j’ai adoré la manière dont était géré leur évolution. Car ils grandissent tous trois au fil des pages, ce que j’ai trouvé réellement appréciable (on sait tous que les ados sont parfois particulièrement relou !). Quinn en est l’exemple parfait, lui dont la vie a jusqu’ici été assez simple et dont les préoccupations sont typiquement celle d’un ado assez « normal ». A savoir les filles, les fesses des filles et son amitié pour Béa (dont il n’a pas remarqué qu’elle était une fille). Quinn est un adorable gamin gâté au début du roman et il m’a souvent fait rire. Il est donc celui qui gagne le plus en maturité dans le roman alors que les filles, elles, gagnent en profondeur en changeant leur vision des choses tout en gardant le sérieux qui les caractérisait.

Alina nous permet d’entrer en contact avec la résistance et, par elle tout autant que par l’intrigue du roman, passe un message pour une prise de conscience sur la condition humaine. Sur cette volonté d’en vouloir toujours plus et sur les conséquences que peut avoir la déforestation sur le monde qui nous entoure. Elle aussi change au long du roman, s’apercevant parfois que ce qu’elle fait, même pour la bonne cause, n’est pas forcément ce dont elle a envie ou besoin. Je suis d’ailleurs très curieuse d’en savoir plus sur certaines parties de ses choix qui auront pour moi une incidence très intéressante par la suite.

Quant à Béa, elle est certainement ma préférée. La plus douce et empathique mais aussi la plus sûre de ses choix qui sont toujours fait en accord avec elle-même. Peut-être est-elle finalement celle qui change le moins mais celle qui pousse les autres à changer.

Et concernant l’intrigue… Je l’ai trouvé vraiment prenante car les personnages savent la rendre vivante et nous plonger dans ce monde où l’oxygène s’est tellement raréfié que l’air en est devenu irrespirable en-dehors des Dômes. Ce qui n’a pas évidemment pas empêché les gens de se montrer cruels et avides de pouvoir, bien au contraire. Et surtout totalement inconscients.

En bref une histoire vraiment sympa et qui donne à réfléchir, servi par des personnages attachant qui mûrissent au fil des pages.

Vivement la suite !

Chronique de Rinne

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