lundi 1 février 2016

Satan était un ange de Karine Giebel

Année d'édition : 2015
Edition : pocket
Nombre de pages : 415
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Lorsque François apprend que sa tumeur est incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il monte en voiture et erre sans destination. En chemin, il prend en auto-stop, un autre fuyard, Paul. En quelques jours, les deux hommes apprennent à se connaître et à profiter de la vie.











Je remercie les éditions Pocket et Louve du forum Mort-sure pour ce partenariat.

Karine Giebel, je l'ai découverte avec Les morsures de l'ombre, le seul que j'ai lu d'elle mais j'avais été conquise par l'histoire, par son style. J'ai décidé de retenter avec son dernier roman sorti en poche (Je remercie encore Louve pour ça!) et encore une fois, elle a su me happer pendant plus de 300 pages. Le fait de le lire en LC avec mon amie Nath du blog Au fil des pages de Nath a également rajouté un intérêt à ma lecture!

François est au volant de sa voiture. Il roule sans but, droit devant. On sait qu'il fuit quelque chose ou quelqu'un, ce qui causera sa perte. C'est un grand avocat d'affaire, en couple avec une superbe femme, un homme respectable mais qui désormais est en fuite. Sur sa route, il rencontre Paul. Il le prend en stop. Un jeune homme qui pourrait être son fils, un peu paumé qui lui aussi fuit sa ville. Ces deux hommes que tout semble opposer, vont partir ensemble dans la même voiture pour échapper à ce qui les poursuit. Ils n'ont qu'un seul but, allez toujours plus loin peut importe où...

Karine Giebel nous emmène dans un road trip infernal en compagnie de ces deux hommes, qui sont aux antipodes l'un de l'autre. François est un avocat, il a beaucoup d'argent, c'est un homme bien qui a toujours tout bien fait et à côté, on a Paul, tout juste la vingtaine. On sent de suite que Paul n'est pas net. Il cache quelque chose c'est évident mais impossible de savoir quoi... Il se dit DJ dans une boîte de nuit lyonnaise, mais François a de sérieux doutes. On ne sait pas si c'est un petit délinquant ou si au contraire il trempe dans des affaires plus graves et plus louches.
Petit à petit, on s'attache à eux, au fur et à mesure que l'on apprend à les connaître.
Karine Giebel nous en dévoile vraiment pas beaucoup. Elle nous emmène les choses tout doucement, elle nous donne des détails et des explications avec parcimonie. Au fil des chapitres, je me suis demandée où elle voulait nous emmener, ce qu'elle voulait nous faire voir, mais franchement elle nous mène par le bout du nez. On se laisse mener comme un maître mène son chien au bout d'une laisse. L'enquête est vraiment bien traitée.

Son style est très direct, très rythmée. Ses phrases sont courtes, percutantes, elle ne s'embarrasse pas de fioritures et c'est vraiment agréable. Karine Giebel a clairement un style bien à elle, que je vous engage à découvrir si ce n'est déjà fait!
J'ai également apprécié ce lien qu'elle fait naître entre François et Paul. Au début tout les oppose, puis ils vont apprendre à se connaître, à s'apprécier, à se détester parfois aussi, mais c'est un vrai lien qui se tisse entre eux.
Avec ce roman, on passe clairement par toutes les émotions possibles et inimaginables. La curiosité, la pitié, la peur, l'angoisse, le désespoir... On vit tout ça avec nos personnages, on tremble pour eux. On embarque nous aussi dans cette voiture, sur les routes de France, et comme nos deux héros, on se prend à regarder également dans le rétroviseur...

Je vous conseille ce roman de Karine Giebel, avec son style unique, une histoire bien conduite, deux personnages qui ne vous laisseront pas indifférents...! Un excellent thriller!

Chronique de Ninis47

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