jeudi 7 janvier 2016

Deathless Days de Lucas Legendre

Année d'édition : 2015
Edition : La Bourdonnaye
Nombre de pages : 342
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : D., alias Azraël, est l’archange de la mort. Son job, c’est de séparer l’âme du corps des humains pour leur permettre de rejoindre l’au-delà, au moyen de sa faux. Jusqu’au jour où un mystérieux voleur la lui pique, alors qu’il est encore certainement trop occupé à cuver pour faire attention à ses affaires. Gros problème : sans la Faux, les hommes ne peuvent plus mourir. Et, faute de mieux, des hordes de Deathless, des Sans-Mort, âmes errantes enchaînées à leur corps, sont acheminées jusqu’en enfer. D. est super mal et passe un mauvais quart d’heure au conseil des archanges. Car sans être totalement rabat-joie, Dieu n’est pas non plus le roi de la déconne, à qui on peut expliquer tout de go un truc pareil. De toute façon pas la peine de lui expliquer, il sait déjà tout, non ? Il sait, par exemple, que dans sept jours les Deathless seront trop nombreux pour être tous contenus sous terre et que, si les négociations entre anges et démons tournent court, le paradis déclarera la guerre à l’enfer. Sept jours durant lesquels D., condamné à mort en cas d’échec, tentera par tous les moyens de retrouver celui qui a volé sa faux et de comprendre la raison d’un tel acte. Sept jours avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’équilibre du monde ne vole en éclats et que l’humanité entière ne passe aux mains de Satan. On dit qu’il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints, mais là, pas sûr… Avec Deathless Days, son premier roman, Lucas Legendre signe un thriller biblique haletant, érudit et à l’humour décapant comme de l’acide.


Tout d’abord, merci à Louve du forum Mort-Sûre et aux éditions La Bourdonnaye pour ce partenariat <3

Alors…

A dire vrai, je ne m’attendais pas vraiment à ça. En lisant le résumé, je pensais tomber sur un roman un peu à la Pratchett. Et bien pas vraiment. Ce qui n’est pas un mal puisque le roman possède son univers propre mais qui m’a un peu décontenancé au début. Car je m’attendais à trouver un peu plus d’humour. Il y avait tellement de possibilités pour cela ! D. tout d’abord, qui est totalement parfait pour le second degré. Astaroth et S. bien entendu, qui auraient pu être plus chaud bouillant au niveau humour aussi…

Mais j’ai trouvé que le roman était moins drôle que plein de bons sentiments.

J’ai malgré tout totalement adhéré aux personnages. Qu’il s’agisse des anges ou des démons, ils possèdent tous une personnalité diablement intéressante et leur évolution est prenante. Même les archanges que l’ont voit un peu moins attirent tout de suite et présentent des auras qui donnent envie d’en apprendre plus sur leur personnalité respective.

Au niveau de l’intrigue, celle-ci est tout aussi complexe et on sent que l’auteur sait parfaitement où il va (tout comme Sam en vérité !). La fin m’a pourtant paru assez logique et la résolution sans surprise. Mais l’avancée des personnages, les relations qu’ils créent tout au long de leur quête et les questions qu’ils se posent provoquent de nombreuses discussions prenantes à lire.

Non, en vérité, si j’ai eu un peu de mal à lire ce roman, c’est uniquement dû à mon état de fatigue qui me poussait à me réfugier sous la couette plutôt qu’à réfléchir à des tenants et des aboutissants angéliques ou démoniaques. Un mauvais timing en quelque sorte. Qui ne m’a pas empêcher de trouver l’intrigue poussée mais qui m’a perdu dans les considérations de libre arbitre et de révolution pour changer ce qui est.

En bref, si vous aimez les intrigues complètes, les grandes questions universelles et les personnages complexes : ce roman est fait pour vous !

Chronique de Rinne

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