mardi 6 janvier 2015

Nocturne de Richard Montanari

Année d'édition : 2014
Edition : Pocket
Nombre de pages : 672
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
1er novembre 1990. L'inspecteur Byrne pénètre sur sa première scène de crime. Le Nocturne en sol majeur de Chopin emplit la pièce ou la célèbre violoncelliste Christa-Marie Schönburg attend, près de son instrument maculé de sang, son arrestation.
1er novembre 2010. Un tueur, « l'homme aux échos », sème des cadavres sur des lieux déjà marqués par des crimes passés – des crimes non résolus.
Et la clé de cette partition sanglante pourrait bien être la violoncelliste dont la musique funèbre hante toujours l'esprit de Byrne, vingt ans plus tard...


Montanari réalise avec Nocturne un coup de maître. Bluffant."Madame Figaro. Ces quelques mots en quatrième de couverture résument parfaitement mon ressenti en sortant de la lecture de ce thriller qui méle scènes de crime assez gore,  grands noms de la musique classique et une psychologie poussée des personnages. Whaou! Merci au forum Mort-Sure et aux éditions Pocket pour ce partenariat qui m'a permit de découvrir un auteur aussi talentueux.

Le plus gros point fort à mes yeux : la plume de l'auteur. L'écriture est très agréable, rythmée et  parsemée d'allusions à des séries, des films, des morceaux de musiques,... Le tout parfaitement adapté au genre thriller avec une immersion dans le quotidien de la police criminelle de Philadelphie. Le top. Et puis Richard Montanari réussit à faire entrer son lecteur dans l'histoire grâce à l'utilisation de plusieurs point de vue. Celui de Kevin Byrne, l'inspecteur et héros de ce roman (Un homme respecté par ses collègues mais qui cache sa mélancolie et son coté torturé par des insomnies), Jessica sa partenaire de terrain mais aussi amie (Cette jeune femme représente l'efficacité et la ténacité de la jeunesse sur un fond de tristesse face à certaines épreuves de la vie), et le sérial killer (Complétement fou mais qui exprime ses envies de meurtre en poésie musicale).

L'intrigue peut paraitre un peu longue à se mettre en place, mais au final tous les petits éléments laissés ici et là sont utiles à l'assemblage du puzzle qu'est cette enquête particulièrement originale. J'ai vraiment aimé les idées de l'auteur et sa manière de me retourner la tête à chaque nouvelle piste qui m'emmenait à accuser tel ou tel personnage avant de revenir sur ma théorie quelques pages plus tard. Heureusement que je n'ai pas choisie de faire carrière dans la police sinon je pense que j'aurai envoyé en prison bon nombre d'innocents.

Les derniers chapitres m'ont vraiment tenus en haleine entre angoisse et découvertes surprenantes alors que je réussissais enfin à associer toutes les preuves pour mettre un nom au meurtrier. Richard Montanari réussit d'ailleurs à rendre crédible la folie démoniaque d'un personnage qui pourtant semble au dessus de tout soupçons. J'adore.

Il me tarde maintenant de me pencher sur les autres thriller de cet auteur avec qui j'ai passé un excellent moment de lecture.

Chronique de Yezahel

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