mardi 25 mars 2014

Fantômes - Histoires troubles de Joe Hill

Année d'édition : 2014
Edition : J'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
- Dernier cri (Best New Horror)
- La Belle au cinéma hantant (20th Century Ghost)
- Pop art (Pop Art)
- Stridulations (You Will Hear The Locust Sing)
- Fils d'Abraham (Abraham's Boys)
- Mieux qu'à la maison (Better Than Home)
- Le Téléphone noir (The Black Phone)
- Dans la souricière (In The Rundown)
- La Cape (The Cape)
- Dernier souffle (Last Breath)
- Bois mort (Dead-Wood)
- Un petit déjeuner (The Widow's Breakfast)
- Bobby Conroy revient d'entre les morts (Bobby Conroy Comes Back From The Dead)
- Le Masque de papa (My Father's Mask)
- Escamotage (Voluntary Committal)
- Schéhérazade a encore frappé (Scheherazade's Typewriter)






J'aime beaucoup les écrits de Joe Hill, mais je crois que plus je découvre ses vieux textes, moins je suis fan... J'ai adoré « Cornes » et « Nosfera2 » mais nettement moins « Le costume du mort » . Ce recueil de nouvelles regroupe ses premiers textes et je ne suis pas du tout fan...

Je ne vais pas faire un résumé pour toutes les nouvelles mais voilà ce que l'on peut y trouver : un auteur d'une nouvelle d'épouvante très bizarre, un fantôme dans une salle de cinéma, un kidnappeur d'enfants qui se fait avoir par ses victimes, un insecte géant, des maladies mentales et physiques, des lieux bizarres et assez effrayants pour certains (dans leurs contextes), du glauque... Un bon mélange qui ne devrait pas nous laisser indifférent.
Pourtant, je ressors de cette lecture totalement déçue. Il n'y a pas beaucoup de nouvelles qui m'ont intéressées et le peu où j'ai réussi à bien accrocher avaient soit une fin banale (donc aucun intérêt pour moi...), soit une fin tellement ouverte que l'on ne sait pas ce qu'il se passe et j'ai trouvé que ça cassait l'ambiance de la nouvelle en question... Certaines manquent de détails, d'autres ont un rythme très lent pour une fin peu intéressante... Toutefois, je reste convaincue qu'il y aurait matière à faire un roman avec certaines des nouvelles, en les creusant encore.

« Le téléphone noir » est celle qui m'a le plus plu. On n'a pas le fond de l'histoire, on ne sait pas pourquoi Al kidnappe des enfants ni ce qu'il en fait réellement mais elle est passionnante malgré tout (autant qu'un kidnapping et des adolescents revenus d'entre les morts puissent être passionnants...). « Dernier cri » m'avait beaucoup intriguée, je m'attendais à une fin énorme mais elle est beaucoup trop ouverte, alors que des détails auraient été intéressants. Je n'ai pas aimé que Joe Hill nous laisse tout imaginer sur la fin de certaines nouvelles...
« Stridulation » est une nouvelle assez glauque (celle avec l'insecte géant) mais, pour ce qui est des descriptions, j'ai déjà vu bien pire dans « Trajets et itinéraires de la mémoire » de Serge Brussolo... Je l'ai trouvée un peu fade du coup. Pour finir, je suis totalement passée à côté de « Pop Art »... Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt ni le sens je crois...

Le style fluide de l'auteur permet une lecture rapide de ce recueil même si l'on n'accroche pas. Certains passages sont tout de même laborieux, que j'ai trouvé parfois inutiles même mais certaines nouvelles valent le coup d’œil. Si le tout a un petit côté fade ou un goût de manque, la curiosité est souvent piquée à vif.

Chronique de Grenouille

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