vendredi 31 mai 2013

Body Finder de Kimberley Derting

Année d'édition : 2013
Edition : Pocket jeunesse
Nombre de pages : 285
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Violet Ambrose, 16 ans, a deux secrets : son attirance pour son meilleur ami, Jay, qu’elle ne veut surtout pas dévoiler et… sa faculté à repérer les cadavres d’oiseaux gracieusement laissés par sa chatte après la chasse.
Mais lorsqu’un tueur en série sème la terreur dans sa petite ville, sa vie prend une tournure inattendue. Chaque jour, les esprits des jeunes filles qu’il a enlevées viennent hanter Violet et elle ressent les échos que les mortes laissent derrière elles.
De plus en plus troublée, la jeune détective se rapproche du tueur, jusqu’à en devenir sa proie…



J'avais déjà remarqué la couverture anglophone de ce roman il y a quelques temps. Quand j'ai vu que Louve de chez Mort-Sûre nous offrait la chance de lire la version francophone en avant première.... Oui oui... j'ai bien dit en avant première car il sort seulement le 14 août 2013. J'ai donc tenté ma chance avec beaucoup d'enthousiasme et je dois dire que je suis ravie d'avoir été choisi pour découvrir ce dernier car je n'ai jamais vraiment eu la chance de lire une épreuve non corrigée. Dès les premières pages, j'ai su que ce serait un véritable coup de cœur ce roman !!! Et je ne m'étais pas trompée. Je l'ai littéralement dévoré à la vitesse grand V. Et c'est avec le cœur lourd que j'ai tourné la dernière page de ce dernier.

Violet est une jeune adolescente de 16 ans qui semble des plus normales à priori. Toutefois, on se rend compte rapidement qu'elle a quelque chose de différent des autres personnes de White River. Elle perçoit les "échos" des personnes décédées. Ce qui peut être assez troublant pour une fille de son âge. C'est pour cette raison que seulement quelques personnes sont au courant de ce don. Outre ses parents ainsi que son oncle policier et sa femme, seul Jay, son meilleur ami depuis sa tendre enfance est au courant de cette aptitude. Malgré tous les échos d'animaux qu'elle a trouvés au cours de sa vie, jamais Violet pensait un jour revivre cette sensation qu'elle a eue lorsqu'elle a trouvé à l'âge de 8 ans, une adolescente enterrée dans les bois de White River....

Dès les premières pages, nous pénétrons directement dans les souvenirs de Violet... Nous revivons avec elle l'une des journées de ses 8 ans... Celle où sa vie bascula et que ses cauchemars incessants ont volé une partie de sa vie, une partie d'elle-même. On nous raconte SON histoire! Rapidement, on se rend compte que sa vie n'est pas des plus faciles. Chaque jour, elle doit cacher une partie d'elle-même aux personnes qu'elle apprécie le plus afin de se préserver et d'éviter de devenir une "bête" de foire. Heureusement, elle a son meilleur ami Jay. Ils sont inséparables... Leur amitié fusionnelle est tellement connue de tous, que personnes ne peut soupçonner ne serait-ce qu'un instant que leur amitié évolue en autre chose. Mais cet été là, Violet remarqua que son meilleur ami avait changé... Il attirait vraisemblablement les plus belles filles du lycée. En fait, elles se l'arrachaient au grand désespoir de Violet! Une multitude de questions envahiront l'esprit de cette dernière...

Entre temps, un tueur en série sévi à nouveau dans la région. Et Violet découvrira rapidement le tout. Elle se remémorera donc cette journée de ces 8 ans où elle avait suivi cet écho qui l'attirait tant. Vous vous demandez surement qu'est-ce qu'un écho ? L'écho est ce qu'une personne laisse sur la Terre lorsqu'elle décède. C'est une sorte de marque après la mort. Celle-ci marque la personne décédée, mais également les tueurs dans les cas de meurtres. Et c'est exactement ce que voit Violet... En fait je dirais plutôt perçoit. Car cette écho peut être auditive, olfactive, sensorielle ou simplement utiliser le goût. Chacune est unique ! Elle découvrira donc les victimes de ce tueur et essaiera de retrouver ce dernier afin qu'il paie pour ses actes. Mais les choses ne tourneront pas nécessairement comme le prévoyait notre héroïne.

LES PERSONNAGES :

Violet est vraiment un personnage attachant. Malgré son don, et sa fragilité relativement apparente, se cache une jeune femme des plus déterminée et extrêmement fonceuse. Je ne dirais pas qu'elle n'a peur de rien, car ce serait mentir, mais elle sait très bien où aller puiser toute cette puissance afin d'aller de l'avant. Ces sensations nouvelles envers son meilleur ami trouble terriblement cette dernière. Jay est tout simplement le complément de notre héroïne. Toujours là pour Violet, Jay saura prendre soins d'elle dans les pires et les meilleurs jours. Ce dernier a subi tout un changement durant la saison estivale. Il est devenu soudainement populaire envers la gente féminine de l'école. Et surtout auprès des plus belles filles du lycée. Il est devenu "UN" homme...

En plus de Violet et de Jay, on y fait légèrement la connaissance de son oncle, policier dans la région de White River. Ce dernier connaît très bien le secret de notre adolescente, ainsi que sa femme. Mais tous gardes le secret afin de la protéger ! Son oncle est plutôt protecteur envers Violet, il essaie donc de camoufler certaines informations afin de ne pas trop l'atteindre avec les détails de ses enquêtes. Évidemment, plusieurs amis gravitent autour de notre héroïne dont le charmant Grady qui semble avoir un oeil sur Violet.

L'AUTEURE :
Dès les premières pages, j'ai été happé par la plume de l'auteure. J'ai été subjugué tout comme lors de ma lecture de Zombies don't cry ! Dès l'ouverture du roman, on entre directement dans le passé de Violet. On vit avec elle le pire moment de sa vie... Du moins jusqu'à tout récemment... L'écriture est très très fluide, les pages se tournent toutes seules tellement tout coule. Il est très addictif, ce qui rend l'arrêt de lecture plutôt difficile... Le rythme est soutenu, et il est difficile de s'ennuyer. Très riche, ce roman saura surement plaire à plusieurs d’entre vous. Ici, le roman est à la troisième personne. En général, j'ai une forte préférence pour l'écriture à la première personne. Mais cette fois, je trouve que ça crée tout de même une proximité malgré la distance qui s'installe entre le lecteur et le roman. Kimberly nous tiens en haleine tout au long du roman... ne serait-ce qu'avec les meurtres des adolescentes, ainsi que de ces propres malheurs qui lui arrivent. Et la fin... Mon dieu j'ai failli mourir... Gros rebondissement... Pour ce qui est du côté sentimental du roman, Kimberly a su nous amener et nous faire vivre les papillons que l'on ressent lors des premiers moments d'amour et de désir. On sent une réelle tension entre les deux personnages, ce qui provoque quelques flammèches par moment. Le roman est très bien dosé entre la partie policière et celle de l'histoire d'amour...

POINT FORT DU ROMAN : Même si ce point est quelque peu morbide et troublant, je pense qu'il est un grand plus dans le roman et sans ces parties, le roman ne serait pas le même.... Il perdrait surement un peu d'intérêt! En tout cas, pour ma part, la note n'aurait pas été la même. Vous vous demandez surement de ce que je parle... Durant la lecture, à quelques reprises, nous avons l'avis du meurtrier... En fait, je dirais plutôt que c'est le meurtrier qui parle lorsqu'il traque ses victimes. Je consens que le tout peu être assez troublant de voir vraiment comment pense ce psychopathe, mais ça donne un gros plus au roman. On vit les enlèvements "LIVE" !

Entre les disparitions, les meurtres, le bal de fin d'année, les nouveaux sentiments entre elle et son meilleur ami Jay, Violet rencontre malgré tout pleins d'autres obstacles ou aventures. J'ai juste été séduite par le tout... Que ce soit de la couverture, aux personnages, aux intrigues, à la plume de l'auteure, etc. Je ne connaissais pas cette auteure, mais vous pouvez être certain que je suivrai cette dernière ! Je ne veux pas trop vous en dire car j'ai peur de vous dévoiler trop d'informations... Mais je le recommande à tous ! La seule chose un peu négative qui me vient en tête et qui me dérange un peu, c'est que malgré tout le potentiel de ce roman, l'auteure a mis un peu trop d’emphase sur les sentiments naissants que cette dernière a pour son ami Jay. Trop c'est comme pas assez... et je trouve que cette emphase fait que les meurtres (qui sont la base du roman selon moi) sont un peu mis au second plan. Mais il est vrai que d'un autre point de vue, leur amour est aussi très important et présent dans le roman. Donc difficile de passer à côté! Une excellente lecture young adult avec du suspense avec une petite touche de fantastique ! Finalement, je souhaite remercier Louve du Forum Mort-sûre ainsi que les Éditions PKJ pour cette lecture en avant première, mais également pour ce super moment livresque!

Bonne lecture à tous ....

Ma note : 5/5 et un COUP DE COEUR  

Chronique de Froggy80

Shadow Hills de Anastasia Hopcus

Année d'édition : Août 2013
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 380
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Perséphone Archer souhaite donner un sens à la mort soudaine de sa sœur jumelle, Athena. En proie à des rêves énigmatiques, elle abandonne son ancienne vie et intègre l’école de Shadow Hills, mentionnée dans le journal intime de sa soeur juste avant sa mort. L'endroit est un peu spécial : au 18ème siècle, une épidémie dévastatrice a ravagé la population, mais les citoyens semblent aujourd’hui dotés de capacités psychiques exceptionnelles. Même Zach, un superbe inconnu dont Perséphone fait la connaissance sur le campus, renferme de sombres secrets. La jeune fille est certaine que les habitants de Shadow Hills dissimulent la vérité sur la disparition brutale de sa sœur. Mais elle est loin de se douter que son propre destin est inextricablement lié à l'histoire de la ville…


Perséphone Archer, dit Phé, arrive à Shadow Hills pour intégrer l'école de la ville. Elle n'est pas là par hasard: elle a suivi la trace de sa soeur, décédée quelques mois plus tôt qui avait prévu de se rendre à Shadow Hills, mais également ses rêves étranges qui semblent lui indiquer que c'est l'endroit où elle doit se trouver. Sur place, elle retrouve rapidement les lieux mais également le garçon dont elle a rêvé. Seulement, très vite sa curiosité la met face à des situations étranges qui l'amènent à se poser de nombreuses questions sur la ville et ses habitants, mais également sur elle-même. Que se passe t-il à Shadow Hills? Pourquoi devait-elle absolument venir ici? Pour le savoir,il faudra le lire^^

J'aime beaucoup ce type d'histoire qui se passe dans une sorte de huis-clos, au sein d'une seule et même ville, avec des habitants étranges... alors quand j'ai lu le résumé de ce livre, je n'ai pas hésité, ma curiosité était piquée^^.

 Je n'ai eu aucun souci avec le style de l'auteur qui est fluide et nous emmène rapidement dans son histoire. On est clairement dans un livre jeunesse avec son univers d'adolescent, mais je n'ai pas trouvé trop de simplicités, ou un vocabulaire trop " jeune" qui aurait pu être lassants. On rentre facilement dans l'histoire et les pages se tournent rapidement dès le début. L'intrigue est bien présente et nous donne envie d'avancer pour en savoir plus.

 Alors que la première moitié du roman m'a vraiment plu, je ressors finalement mitigée de ma lecture. J'ai trouvé que l'histoire avait deux parties assez différentes et cela m'a dérangée. Dans la première moitié, on découvre avec Phé, la ville de Shadow Hills et son lycée. On apprend l'histoire des lieux, qui est on ne peut plus énigmatique (c'était un asile), et on se retrouve vraiment dans une atmosphère assez mystérieuse. J'ai particulièrement apprécié cette partie qui nous mène tranquillement dans l'univers de Shadow Hills, et où l'on découvre les différents personnages, le passé de certains et les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. L'histoire mêle magie et génétique, une sorte de mélange entre "X-men" et "Dangereuse alliance" (notez mes références filmographiques^^) qui m'a bien plu. Malheureusement la seconde partie m'a fait perdre mon attrait car elle est quasi exclusivement axée sur une intrigue qui était secondaire à mes yeux, et qui a pris le pas sur tout le reste. On est comme ramené à la réalité avec une histoire terre à terre d'adultère et de meurtre, loin du fantastique dans lequel on était plongé depuis le début. Les personnages secondaires que l'on avait découverts deviennent alors quasi-inexistants et j'ai trouvé cela regrettable.  Une fois cette intrigue révélée, le roman se termine très vite et je suis vraiment restée sur ma faim. Je quitte ce roman avec de nombreuses interrogations sur Phé et les raisons de sa venue à Shadow Hills et c'est assez frustrant.    

Perséphone est un personnage intéressant, elle suit une quête au nom de sa soeur, décédée peu de temps avant, mais va finalement découvrir que c'était SA destinée de venir dans cette ville, mais sans savoir pourquoi. Sa relation avec Zach est assez prévisible même si je pensais que les choses seraient un peu plus compliqués pour eux. On n'apprend d'ailleurs que peu de choses sur lui, qui est pourtant un personnage important. Les amis de Phé au lycée sont vite introduits dans l'histoire mais de façon assez superficielle. On n'apprend que peu de choses d'eux et alors qu'il commence à y avoir toute une atmosphère qui se crée autour d'eux, avec de petites histoires qui nous permettent de nous y attacher, ils sont comme "oubliés" dans la seconde moitié du roman, écrasés par l'intrigue dont je vous parlais plus haut. 

Un roman qui avait pris un bon départ mais qui m'a laissée sur ma faim tant au niveau de l'histoire que des personnages. Je me laisserai peut-être tenter par la suite, car je reste curieuse de connaitre les raisons de ce qui arrive à Phé.  

Chronique de Lilu60

Destiny : Juste un souffle de Salomé Jossin

Année d'édition : 2012
Edition : Mélibée
Nombre de pages : 136
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Alors que sa vie n'a plus de sens pour elle, Stelly Hope, 17 ans, subit un quotidien sans grand remous, entre le lycée, l'orphelinat et la compagnie de son unique amie. Elle s'ennuie de ce monde qui lui ouvre les bras. Cependant, le jour de la rentrée, un homme bouleversera à tout jamais le cours de sa destinée... ! Il lui révèle qu'elle a des dons et lui propose de l'aider à les maîtriser, ou à s'en débarrasser... 








Voilà mon avis pour ce part' (je précise que je ne suis pas prof' de Français ou quoi d'autre, je donne ici mon ressenti et je dois avouer que les maladresses du texte m'ont souvent gênée malheureusement):

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Mélibée et Mort Sûre pour ce partenariat.

Nous suivons une jeune fille, Stelly Hope, qui a été abandonnée par ses parents dans un institut; elle est assez renfermée, à fleur de peau et seule sa meilleure amie Mélanie arrive à la comprendre et la soutient. Il faut dire qu'elle a un caractère spécial et une souffrance que l'on n'identifie pas en elle. C'est suite à l'arrivée d'un nouveau professeur que tout va basculer dans la vie de l'adolescente.

Je dois avouer que j'ai eu du mal à accrocher, le début est un peu long et on atterrit les pieds dans le plat dans la vie de Stelly. On ne comprend pas ce qui al fait souffrir, quelle est cette douleur, ni ce qui l'a mené à être ainsi; bref, un début trop étrange pour entre dans l'action. Ensuite vient ce Nicholas Morlight, à partir de là, l'aventure va réellement commencer, Stelly a moins de « douleurs intérieures » et on ne comprend pas d'où cela vient, ni comment elles se sont atténuées, on reste dans le flou durant tout le livre sur l'origine de ce phénomène et c'est un peu agaçant à force.

Passons donc ce détail, Stelly qui pourtant possède un caractère bien trempé et une gouaille à toute épreuve, se laisse emporter dans l'aventure quasiment sans rien dire, les événements se déroulent et à part quelques « rébellions », elle suit cet homme qu'elle ne connaît ni d'Eve, ni d'Adam. Bizarre là encore, même s'il lui promet de lui apporter des explications sur sa vie et ces fameux « dons », il n'est pas habituel pour une jeune fille de suite un inconnu juste comme ça, pouvoirs ou pas pouvoirs. Ainsi, elle quitte les USA pour l'Europe, et malgré la barrière de la langue elle arrive à se débrouiller pour suivre les pistes et s'attirer des dangers.

J'avoue que l'aspect fantastique a dû mal à être décelé, on se doute que Nicholas et Sebastian ne sont pas tout blanc, on tente de deviner qui ils sont, ou plutôt CE qu'ils sont, mais en vain. C'est véritablement à la toute fin que l'on entraperçoit le monde dans lequel Stelly vient de mettre les pieds ; un rebondissement qui redonne de l'engouement à l'histoire... mais celle-ci se termine là. Dans un sens j'espère qu'il y aura une suite pour nous éclairer et approfondir l'histoire, car elle ne peut s'arrêter là, se serait illogique.

Pour ce qui est de l'écriture, ça se lit rapidement malheureusement ça reste parfois trop confus, maladroit, il manque de détails pour certaines scènes notamment pour la fresque et à cause de ça j'ai eu du mal à me projeter totalement dans l'histoire. Quand j'ai commencé à être dedans, un nouvel élément m'a déstabilisée par manque de cohérence et je n'ai pas été à 100% transportée.
C'est vraiment dommage, car l'histoire a du potentiel, l'idée est intéressante et à creuser, mais le texte en lui-même doit être amélioré, car je n'ai pas réussi à m'intégrer à l'histoire ni à m'attacher à l'héroïne qui change trop facilement d'attitude, de la jeune fille rebelle à l'adolescente en pleine découverte sentimentale voir « niaise » (pour citer son impression).

En gros, je m'attendais à de l'inattendu... mais pas dans ce sens-là ; j'ai été assez déçue par le texte un peu brouillon et le peu d'informations données par moments. Mais la fin a ravivé mon intérêt et a remonté ma note, car on pressent une suite avec plus de rebondissements et peut-être des clés à nos interrogations.

Chronique de Adora
 


La Lune Rouge de Doriane Pene

Année d'édition : 2011
Edition : Mélibée
Nombre de pages : 358
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
En des temps anciens il existait une reine. Elle portait en elle un fragment de l’essence du feu appelé « le Shin », c’est pour cela qu’elle fut nommée Ameshka. Les humains de ces temps libérèrent une menace qui, pour prendre fin, exigeait un important sacrifice. La reine fut donnée en sacrifice et la menace s’écarta enfin. Alors que tous pensaient que l’équilibre résisterait à jamais, le sceau fut brisé. Ameshka, tirée de son sommeil, prit vie dans une enveloppe humaine qui était inapte à supporter le poids du Shin. Seule au milieu d’une race d’humain qu’elle ne comprend pas, Ameshka doit retrouver le chemin de sa terre natale avant que le Shin ne la consume et cette terre avec elle.



J’ai reçu ce roman dans le cadre des partenariats Mort-Sûre, pour chronique. Lorsque je l’ai sorti de son emballage, j’ai été agréablement surprise par la qualité de la couverture. Certes, le choix d’une guerrière en petite tenue n’est peut-être pas le plus heureux, mais esthétiquement, cette couverture est belle et sobre (en général je n’aime pas beaucoup les couvertures de romans fantasy, que je trouve trop chargées).

Par contre, j’ai joué de malchance avec ce roman car la lecture, elle, n’a pas tenu ses promesses. De ce fait, j’ai préféré « arrêter la casse » et je l’ai stoppée au bout de 60 pages.
Le constat est très simple : je ne peux pas en lire trois lignes sans trouver une coquille. Ce roman n’a tout simplement pas été corrigé. Je n’avais jamais eu entre les mains un roman édité contenant encore autant de défauts de forme : orthographe, conjugaison, accords, syntaxe, grammaire, vocabulaire (ocre à la place de âcre, par exemple !). J’ai préféré ne pas les relever, mais je ne pouvais pas poursuivre ma lecture dans ces conditions.

À cela se sont ajoutés des soucis de fond qui ont achevé de me faire décrocher. Le prologue était prometteur, mais qu’une mère ne réagisse pas plus que ça lorsqu’elle trouve sa fille dérivant dans le courant d’une rivière, bien vivante, alors qu’elle est censée être à la morgue, le corps carbonisé, cela m’a sortie de ma lecture.
Il semble que le roman n’a pas plus bénéficié d’une direction littéraire que de corrections de forme…
C’est dommage, car l’idée qui en est le fondement m’avait séduite, de son côté.

Chronique de Roanne

Damien Loch de Shan Millan

Année d'édition : 2013
Edition : Midgard
Nombre de pages : 396
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
our Lynn, Damien Loch n’est pas qu’un voisin excentrique, étrange et insupportable. C’est avant tout celui qui vient de tuer un monstre au beau milieu de son salon. Et ça, pour une jeune rêveuse qui attend depuis toute petite qu’on lui prouve que la magie existe, ça n’a pas de prix. Alors tant pis s’il la met en garde, s’il refuse qu’elle se mêle de ses affaires, Lynn veut savoir d’où Damien vient et ce qu’il cache derrière son inquiétant sourire…
Lynn va se retrouver très vite ballottée dans une aventure qui la dépasse, à base d’autre monde qui n’a rien de merveilleux, de méchants qui ont le mauvais goût de ne pas s’habiller en noir, de gentils qui sont de véritables enflures, et de bonne recette de frites.



Je remercie le forum Mort Sûre et les éditions Midgard pour ce partenariat.

En premier lieu, je dois dire que ce livre est magnifique !!! La couverture est juste géniale ! J'adore !! Bon, passons à l'histoire maintenant :
Ce livre est surtout centré sur Lynn, une jeune femme qui concilie étude et travail. Elle a un appartement en ville, mais quand elle peut, elle retourne dans son ancienne maison, dans un petit quartier tranquille, où tout le monde se connait, et où rien ne passe inaperçu des voisins. Et en parlant de voisin, il y en a un qui sort du lot. Damien Loch, lui dont tout le monde sait qu'il est exécrable, fait tout pour entretenir sa réputation ! Pourtant, il a un charme fou, il est très mystérieux, et personne n'est jamais entré chez lui... Bizarrement, il s'acharne en particulier sur Lynn, et ne manque jamais de lui faire une remarque désobligeante. Pourtant un jour, tout va changer et Lynn est bien décidé à découvrir qui est réellement Mr Loch et ce qu'il cache. Pour elle qui ne rêve que de magie, elle va tout faire pour se mêler du monde de Damien.

J'ai aimé le début de ce livre, je me suis très vite plongée dans l'histoire.
La plume de l'auteur est très facile. Le récit est parsemé de référence de films et de livres que j'ai adoré avec une touche d'humour par-ci par-là, qui allège aussi la lecture. Les descriptions sont très précises et ont une part importante dans le roman (un peu trop pour moi parfois). Si j'avais un reproche pour l'écriture ce serait au niveau du « monde magique » j'avoue que pendant une bonne moitié du roman j'ai attendu de connaitre ce monde, mais une fois les explications commencées j'ai eu du mal à les comprendre... et d'ailleurs une fois le roman fini il y a certaines choses qui ne sont toujours pas claires ^^. Si le but est d'embrouiller Lynn, ça marche aussi avec le lecteur, et un peu trop bien...

Dès les premières lignes, j'ai adoré détester Mr Loch ! J'ai senti que l'auteur avait dû beaucoup s'amuser avec ce personnage ! C'est un régal un personnage si antipathique ! J'ai un peu moins accroché avec Lynn, elle est très prévisible, c'est une femme qui cherche de l'aventure de la magie, et qui va en trouver ... rien de très original à mon gout, j'ai trouvé qu'elle manqué de relief. Elle se laisse mener par le bout du nez par Damien tout au long du livre... c'est dommage.

Pour ce qui est de l'intrigue, dans ce livre comme souvent dans les premiers tomes, j'ai vraiment eu le sentiment que l'auteur mettait en place son histoire. Donc, on découvre les personnages importants, ainsi que les grandes lignes de ce monde magique, et des dangers qui l'accompagne, mais ce n'est qu'un aperçu qui promet un second tome avec plus d'action !

Pour conclure, j'ai adoré le début de ce livre, mais au fil des pages je me suis moins sentie happée par cette lecture. J'ai beaucoup attendu que la « magie » se révèle, mais une fois que c'est arrivé j'avoue avoir été déçue. Je lirais la suite, car je pense que le prochain tome sera encore plus additif que le premier ! petit coup de cœur pour Damien !! un personnage très intéressent...

Chronique de Zebuline

vendredi 24 mai 2013

Nëphyr, Livre 1, Ex Tenebris de Cindy Mezni

Année d'édition : 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 380
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Némésis, reine des Nëphyrs, dirige son territoire d'une main de fer. Mais l'équilibre est bouleversé lorsque des humains franchissent ses frontières, notamment parce qu'ils semblent trop bien informés sur son peuple... 










Au tout début, lorsque j'ai lu le résumé, je me suis dit que le livre pouvait être intéressant, mais que cela serait sans doute encore une énième saga bit-lit, qui se ressemblent toutes beaucoup. Et bien, autant dire que je me suis trompée et pour mon plus grand plaisir, car ce livre a été un coup de coeur.

Tout d'abord, un petit résumé de l'histoire : Némésis est la reine du peuple des Nêphyr. Il s'agit d'un peuple de monstres. Oui, car ils n'ont absolument rien de beaux et bons vampires. Leur mâchoire se déforment en deux lignées de dents pointues afin de pouvoir vider le sang de leurs victimes, mais aussi de les déchiquetés et de manger leurs chairs ... Ils sont impitoyables envers les humains et même envers les leurs. Certains sont même dôtés de pouvoirs plus complexes : celle de maîtriser les apparences, le feu, l'électricité ... Némésis dirige son clan d'une main de fer, et impitoyable envers ceux qui sont contre elles et n'hésitent pas à prendre des mesures drastiques lorsqu'elles s'imposent. Celle-ci va devoir faire face à la terrible menace d'extinction qui pèse sur son clan : en effet leur réserve d'humains a beaucoup diminué suite à une intrusion sur son territoire. Ceux-ci devront rapidement trouvés d'autres humains, si ils ne veulent pas devenir fous et s’entretuer à cause de leur faim trop importante.

Le personnage principal : Némésis, n'a absolument rien d'une gentille. Bien au contraire, elle est rusée, intelligente, sans aucun pitié, froide et cruelle. Et encore j'en passe et des meilleures, car elle se révèle aussi être une véritable peste envers les autres mâles qui l'entourent. Elle m'a tout de suite plu, même si je n'ai pas l'habitude de lire des romans où la femme de l'histoire se révèle être un véritable monstre.
Les autres personnages secondaires sont aussi plaisants à découvrir, même si l'on n'en sait finalement peu sur eux, cela étant dû principalement au fait que l'auteur utilise la première personne du singulier pour Némésis. Nathanaël est le seul qui a un petit semblant d'humanité, car ses sentiments pour la reine se révélent être vrais et non pas un ersatz de désir sexuel. En parlant de sexe, il est très présent dans ce roman, et donc à ne pas mettre entre toutes les mains. Mais cela ne m'a gêné aucunement, cela renforce encore davantage la personnalité des Nëphyrs qui sont beaucoup soumis à leurs plus bas instincts : la nourriture, le sexe, la domination, le pouvoir ...

J'ai beaucoup aimé d'ailleurs l'emploi du "je" pour Némésis. Cela permet de davantage connaître ses pensées, pourquoi elle agit ainsi ... L'auteur a une plume très agréable à lire, tout est limpide et facile à la compréhension de l'histoire.

Ce qui assez étonnant dans ce livre et qui explique aussi pourquoi j'ai eu un coup de coeur, c'est l'univers décrit. On a tellement l'habitude de lire des livres concernant des vampires, démons ou loups-garous féroces et méchants, qui dès qu'il trouve l'amour deviennent gentils ... Et c'est assez usant par moment. Alors, cela fait du bien lorsque l'on découvre un livre de ce style avec un univers assez noir et terrifiant, qui de plus est original. Car croyez-moi, vous n'auriez aucune envie de vous trouver face à ces redoutables Nëphyrs. Nous apprenons aussi que d'autres créatures peuplent désormais la Terre : les loups-garous et les vampires, mais nous n'en savons pas beaucoup sur eux avec ce premier tome, ni comment ils vivent. L'intrigue est aussi intéressante à suivre, même si je n'ai pas eu de réelle surprise de ce côté-là, car nous avions eu pas mal d'indices au début pouvant nous indiquer qui était responsable du carnage des humains de la réserve et qui pouvait bien vouloir mettre des bâtons dans les roues de Némésis.
Par moment, j'ai trouvé qu'il y avait peu d'actions dans ce roman, mais j'ai largement eu de quoi être satisfaite par la fin de ce premier tome. En effet, l'action y est très présente, ainsi que des hectolitres de sang et chair fraîche ... Cela fait même froid dans le dos à certains passages de la lecture. Pauvres humains ... Et pourtant, lorsque j'ai lu ce livre, je me suis tout de suite sentie attirer par les Nëphyrs et non pas par mes semblables, les humains. C'est assez troublant d'ailleurs.

Quant à la fin, n'en parlons même pas . C'est vraiment horrible de couper un tome comme ceci. J'ai espéré jusqu'à la toute dernière page du roman que cela ne se finisse pas ainsi, mais après avoir tourné la quatrième de couverture, j'ai bien dû me résigner ... Une seule chose à dire : vivement la suite ! Car il s'agit aussi d'une lecture très rafraîchissante parmi toute la bit-lit que l'on peut lire en ce moment.

Je tiens à remercier Mort Sûre et les éditions J'ai Lu pour ce partenariat que j'ai adoré découvrir et dont j'attend le Tome 2 avec impatience. ^^

Chronique de Noisette2011

Du venin dans les veines de Jennifer Lhuillier

Année d'édition : 2013
Edition : édilivre
Nombre de pages : 294
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Un roman psychologique, qui vous entraine dans les ruelles sombres de New York. Prostitution, drogue, violence et amour...
Venez découvrir le tourbillon de haine que peut génèrer une simple histoire d'amour.









Avant de commencer ma chronique, je souhaite grandement remercier l'auteur de ce livre Jennifer Lhuillier d'avoir proposé son roman aux partenariats et également au forum Mort Sure et plus particulièrement Louve d'avoir accepté ce partenariat.

Lorsque j'ai commencé la lecture de ce roman, je ne m'attendais pas du tout à cette manière de commencer l'histoire. L'auteur commence directement dans l'action et l'enfance du personnage principal, je m'attendais à une entrée en matière beaucoup moins "violente" et pourtant j'ai été agréablement surprise de voir que j'appréciais vraiment ce début de roman.

Dans ce livre on retrouve Marco, ex-enfant battu devenu drogué et aussi Karina, belle et ayant la joie de vivre. On entre donc dans un univers (comme le dit la quatrième de couverture) très psychologique. On suit les tourments de Marco suite à son enfance maltraitée.
J'ai trouvé que ce livre reflétait bien la réalité d'aujourd'hui, certains parents frappent leurs enfants, d'autres enfants sont pourris-gâtés, certains ont tout pour eux et tombe dans la drogue l'alcool etc. C'est une bonne façon de faire réfléchir les gens.

Ainsi j'ai donc beaucoup apprécié l'écriture de l'auteur qui est très fluide, elle va à l'essentiel et ne tourne pas autour du pot.

Concernant les personnages, Marco inspire une certaine pitié de part son enfance mais également son état actuel. Quant à Karina elle respire le bonheur, elle apporte la touche de "Bien" dans le roman pour contrer le "Mal".

Le déroulement de l'histoire est donc rapide, simple et appréciable, je n'ai eu aucun mal à lire ce livre il m'a fait réfléchir sur certains points. J'ai lu ce livre très rapidement malgré avoir tardé à poster cette chronique, il est difficile de décrire ce que l'on ressent après avoir lu une telle histoire.
malgré certains moments ou j'avais l'impression de me perdre dans ma lecture, j'ai toujours su retrouver un point d'attache.

Je remercie une fois de plus Jennifer Lhuillier et Louve pour ce partenariat, je suis très heureuse d'avoir pu découvrir le livre d'une nouvelle auteur, auto-édité en plus ! N'hésitez pas le lire c'est une vraie réflexion sur la vie, aussi bien la notre que celle des autres. 

Chronique de Babynoux

Cinder tome 1 de Marissa MEYER

Année d'édition : 2013
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 416
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Humains et androïdes cohabitent tant bien que mal dans la ville de New Beijing.
Une terrible épidémie ravage la population.
Depuis l'Espace, un peuple sans pitié attend son heure...

Personne n'imagine que le salut de la planète Terre repose sur Cinder, brimée par son horrible belle- mère. Car la jeune-fille, simple mécanicienne mi-humaine, mi-cyborg, détient sans le savoir un secret incroyable, un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer...




Je remercie le forum Mort-sure ainsi que les éditions Pocket Jeunesse pour leur confiance accordée :)

Cinder est une excellente lecture que je vous recommande sans hésiter. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette jeune cyborg, j'ai été complètement envoûtée par l'univers créé par l'auteur, et ce, dès les premières pages !

En effet, l'auteur s'est appuyé sur le très connu conte de Cendrillon pour construire son histoire. On retrouve donc les grands thèmes comme le bal pendant lequel le prince est supposé trouvé sa future femme, la méchante belle-mère, etc. Mais il faut savoir qu'il y a une vraie histoire construite autour de ça, et qui prend même de l'ampleur et nous entraîne dans un récit sombre aux nuances post apocalyptique et carrément futuriste, pour notre plus grand bonheur.

Le monde a été ravagé par une horrible maladie mortelle. Des millions de personnes sont mortes, et malgré toute la bonne volonté des autorités à trouver un vaccin, rien n'y fait. De plus, une menace politique pèse sur le royaume, avec ce peuple Lunaire aux étranges pouvoirs et leur Reine, prête à tout pour s'en emparer. C'est dans cette ambiance de suspicion, de terreur, que nous faisons la connaissance de Cinder.

Cette jeune fille a été victime d'un lourd accident vers l'âge de onze ans, et pour la sauver, on en a fait un cyborg. Outre le fait de ne pas avoir de souvenirs de sa vie avant l'opération, elle doit en plus endurer les préjugés tous les jours.
Cinder est super attachante, et représente bien le style d'héroïne que j'aime. Elle est courageuse et surtout réaliste. Elle sait où est sa place et même si elle se laisse aller à rêver une fois ou deux, elle sait garder les pieds sur terre. Elle ne se laisse pas submerger par ses sentiments au détriment de ses priorités. Elle a aussi beaucoup d'humour.

Pour parler des autres personnages, il y a bien sûr le prince Kai. Et oui, j'avoue, j'ai complètement fondue ^^ Il ne sent pas prêt à affronter ce qui l'attend, mais il avance pourtant vers son devoir avec bravoure et détermination. La fragilité qu'il montre parfois à Cinder m'a beaucoup touchée et attendrie.
Il y aussi Iko, un androïde avec des comportements très drôles qui le rendent super attachant.
Et il y a la méchante Reine Levina, si vicieusement impitoyable qu'on a envie de hurler nous aussi, de nous révolter.

D'ailleurs, le style de l'auteur est vraiment efficace pour ça, il nous embarque sans peine et nous fait ressentir la colère, l'indignation, la peur, mais aussi les papillons dans le ventre, si vous voyez ce que je veux dire Wink

J'ai souvent lu que l'histoire était prévisible, mais je n'ai pas été dérangée par ce point. J'étais bien trop embarquée pour m'en soucier et complètement émerveillée par ce monde ou les cyborgs et les androïdes côtoient les humains.

En bref, des personnages attachants, un univers fascinant, c'est une très belle découverte ! Je suis fan ! Je lirai sans hésiter la suite, et je vous invite vivement à le lire vous aussi, si ce n'est pas déjà fait Wink

Ma note : 4.5/5

Chronique de Michou

Dans le pire des cas de James Patterson

Année d'édition : 2013
Edition : l'archipel
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
New York. Le fils d'une des familles les plus aisées de la ville se fait kidnapper. Étrangement, aucune demande de rançon ne parvient à la famille ou à la police. Par quoi le tueur peut-il donc être intéressé ? Si ce n'est pas l'argent, quelles peuvent être ses motivations ?
L'inspecteur Bennett est chargé de l'enquête. Père adoptif de dix enfants, il ne peut qu'être particulièrement touché par cette affaire.
Bennett, sous la pression de la municipalité et des riches familles new-yorkaises craignant pour leur progéniture, se voit contraint de faire équipe avec l'agent spécial du FBI, Émilie Parker.
Ensemble, ils se lancent à la poursuite de ce mystérieux kidnappeur qui, s'il ne demande de rançon, souhaite éveiller les conscie nces des riches et des puissants...


New York est en émoi depuis que la progéniture de ses membres les plus influents est kidnappée sans demande de rançon .Bennett, inspecteur aux Grandes Affaires Criminelles et Emily Parker profiler au FBI sont chargés de l’enquête.

D’emblée on fait la connaissance du tueur et surtout des évènements qui vont l’amener à ses agissements. Bien qu’au départ, « simple » kidnappeur, ses motivations peuvent trouver une certaine résonance en nous, très vite sa dimension criminelle reprend le dessus: un « examen de passage »raté et c’est la sanction immédiate pour ses victimes .L’immersion dans New-York et ses quartiers contrastés socialement parlant, m’a bien plue

Des personnages, on a pas vraiment le temps de s’attarder sur eux. Bennett, plutôt blasé quant à son travail mais rendu attachant par sa situation familiale, et, Emily, divorcée, mère d’une petite fille et n’ayant pas froid aux yeux, forment un duo sympathique.

Ce livre est un nouveau volet des enquêtes de l’inspecteur Bennett mais se lit très bien indépendamment des autres. Je ne connaissais pas du tout James Patterson, et même si les rebondissements ne m’ont pas marquée par leur originalité, il maitrise son sujet et fait la part belle à l’action
Son style est efficace, les chapitres sont courts, les dialogues nombreux et, par conséquent le rythme du roman est soutenu.
Au final, une lecture distrayante qui se déguste comme un bon film d'action ...

Un grand merci au forum Mort -Sure et aux éditions l’Archipel pour ce partenariat .
 
Chronique de Lili.M

mercredi 15 mai 2013

Tomyris et le Labyrinthe de cristal de Oksana & Gil Prou

Année d'édition : 2013
Edition : Asgard
Nombre de pages : 419
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Quand une femme change le cours de l’histoire...
VIe siècle avant J.C., Cyrus le Grand trace les contours d’un empire colossal qui s’étend de la Grèce à l’Inde. Tomyris, la reine des Massagètes, est bien décidée à tenir tête au tyran et s’apprête à combattre la plus puissante armée du monde, celle que l’on surnomme « les Immortels ». Alors que le fracas des armes et les cris des agonisants se font entendre, la magie de l’Ouroboros est sur le point de s’éveiller et, sous les monts du Zagros, un secret enfoui depuis des millénaires pourrait bien régler le sort de la bataille…
Magie, combats titanesques, personnages légendaires et monstres mythiques s’invitent pour une aventure croisant Histoire et héroïc-fantasy !


Je remercie les éditions Asgard et le forum Mort-Sure pour m'avoir permis de découvrir ce roman à travers un partenariat.

Commençons par un petite avertissement : contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre (qui, je trouve, fait très série pour adolescents), ce roman est vraiment pour adultes. Les scènes de bataille y sont violentes, les mœurs de certains peuples particulièrement sanguinaires et sadiques. On ne tombe pas non plus dans l'horreur, mais les auteurs n'ont pas édulcoré la violence de l'époque.

Parlons justement du contexte historique. A mes yeux, il s'agit du plus gros point fort du roman. L'époque choisie, et surtout le lieu (les royaumes frontaliers avec l'empire perse) sont très peu traités en romans historiques. Ils sont encore moins abordés en fantasy historique. J'ai toujours été intriguée par Babylone, la Perse antique et tout ce qui tourne autour, sans pour autant trouver de romans qui me permettrait de plonger dans leur ambiance. C'est pourquoi j'avais hâte de découvrir Tomyris et le Labyrinthe de Cristal. Je n'ai pas été déçue ! Les décors sont au rendez-vous, ainsi que les batailles ou encore la diversité des peuples. Ce qui est très intéressant en choisissant de placer l'intrigue à la fin du règne de Cyrus le Grand, c'est que l'empire perse vient d'unifier de nombreux petits royaumes, des rives de la Méditerranée aux frontières de l'Asie. Les protagonistes de l'histoire sont représentatifs de la diversité de l'empire et des échanges qui existaient à l'époque entre tous ces peuples.

Côté aventure, il y a de quoi faire ! Le groupe de héros (qui évolue au grès des rencontres, mais aussi des décès) n'a guère le temps de se poser entre deux combats. D'abord en fuite devant l'armée de Cyrus, puis en guerre contre elle au côté de Tomyris, la reine des Massagètes, ils partiront ensuite au coeur de montagnes peuplées de tribus sanguinaires à la recherche du Labyrinthe de Cristal (Tomyris est un personnage secondaire, elle ne fait pas partie du groupe de héros). Les monstres enfermés dans celui-ci ne les laisseront pas se reposer avant la toute fin du roman. Les différentes aventures ne recèlent guère de surprises, mais elles n'épargnent pas les héros. Même les plus aguerris et les plus valeureux ne sont pas pour autant prémunis contre la mort.

Les personnages eux-mêmes sont un peu plus décevants. Assez stéréotypés, ils se ressemblent beaucoup entre eux. D'un côté les fiers guerriers sans peurs, de l'autre les fières amazones (comprendre reines guerrières) sans peurs non plus et hardies au combat, et enfin les non combattants. Ce sont sans doute ceux qui montrent le plus de diversité, bien que les psychologies ne soient jamais très creusées. Cependant, je n'ai pas trouvé de personnages exaspérants, ce qui est toujours le risque avec des stéréotypes, ce qui m'amène à dire que les auteurs se sont tout de même assez bien débrouillés avec eux.

Pour ce qui est du scénario, la première partie est bien plus intéressante que la seconde. Le début est plutôt historique, avec la guerre entre Cyrus et Tomyris. Pas de grosses surprises, mais le contexte porte très bien l'histoire. On vibre avec les Massagètes face à l'immense armée de Cyrus. On espère que les héros, dont les royaumes ont été annexés par Cyrus, obtiendront leur vengeance.
Cependant, la deuxième moitié du roman se déroule après la défaite de Cyrus, et on bascule alors dans complètement autre chose. Les héros partent en quête des pouvoirs de l'ouroboros, ça devient beaucoup plus fantasy. Sauf que les péripéties s'enchainent trop à la manière d'une partie de jeu de rôle, c'est à dire que les héros ont un lieu à atteindre et que va se dresser sur leur route une succession d'obstacles/épreuves sans grand rapport les uns avec les autres, et avec encore moins de rapport avec le but final. Même pour le dernier monstre à affronter, je n'ai pas compris le lien avec le labyrinthe de cristal.

Le plus gros reproche que je ferai à ce roman, c'est au niveau de la forme. Les dialogues ne sonnent pas du tout réalistes (heureusement les descriptions rattrapent largement). Il y a quelques termes anachroniques. Mais surtout, il y a un gros problème de conjugaison. Les auteurs (et leur éditeur) semblent totalement ignorer l'utilisation du conditionnel présent en tant que futur du passé. Alors que tout le récit est au passé simple/imparfait, du futur simple apparaissait tout à coup au milieu du texte à chaque fois qu'il était question d'une action ou d'un évènement à venir. J'ai trouvé ça assez désagréable car cela choquait mon instinct grammatical. Je ne pouvais pas m'empêcher de re-conjuguer toutes ces phrases afin de les mettre à un conditionnel présent (futur du passé) beaucoup plus naturel (et juste).

En conclusion, et malgré ses défauts, ce roman vaut le détour pour le contexte historique qu'il met en scène. Je ne suis pas une spécialiste de l'époque et de la région, donc j'ignore s'il est bien documenté. Mais il m'a dépaysée, il m'a plongée au coeur de ces contrées plutôt austères et pourtant très vivantes. J'y ai trouvé une ambiance particulière, qui collait plutôt bien à mon idée d'origine de l'époque et de la région. En bref, le voyage dans le "berceau des civilisations" fut à la hauteur de mes espérances et de ma curiosité.

Chronique de Sytra

mardi 7 mai 2013

Kitty Norville 1. Kitty et Les Ondes de minuit de Carrie Vaughn

Année d'édition : 2013
Edition: J'ai lu
Nombre de pages : 310
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :

" Bonne nuit Denver. C'est Kitty qui vous parle sur K-NOB. Il est minuit, c'est l'heure du crime et je m'ennuie. Je vais donc vous saouler de blabla jusqu'à ce qu'un auditeur appelle. A ma grande surprise, ça a tout de suite sonné. Cool. Je n'aurais pas à mendier. - Est ce que tu crois aux vampires ? Silence. N'importe quel autre DJ lui aurait renvoyé illico une réponse bien torchée sans même y penser - encore un de ces tarés à la recherche d'un peu d'attention. Mais je n'étais pas n'importe quel autre DJ...." Vous l'aurez compris, je suis animatrice radio et la nocturne n'est pas de tout repos ! Quand j'ai commencé mon émission, les ondes de minuit, je m'attendais à tout sauf à recevoir l'appel de tous les dépressifs du monde de la nuit. Eh oui, tous y passent : vampires, sorcières, lycanthropes... Il est vrai qu'étant moi même un loup garou, mes auditeurs sont en confiance. Seulement, le succès est tel que ça commence à s'agiter dans l'ombre. Que ce soit ma meute ou la clique vampirique du coin, ils préfèreraient que je me taise...définitivement.
 
 
Kitty Norville est une jeune femme qui a été transformée en loup-garou il n’y a pas si longtemps que ça, ce qui en fait la plus jeune de la meute. Personne de sa famille ou de sa vie d’avant n’est au courant. Animatrice de radio de nuit, par un concours de circonstance, elle devient l’animatrice d’une émission de radio qui traite des loup-garous, des vampires, des sorcières et du monde paranormal en général. Et ce n’est au goût de personne, puisque ce monde est encore secret. Mais l’émission a tellement de succès et Kitty est tellement assoiffé d’indépendence (chose qui est difficile dans une meute de loup-garous) qu’elle s’accroche mordicus à cette émission, malgré les menaces de morts qu’elle subit. De plus, un étrange prêcheur jure qu’il peut guérir les lycanthropes et les vampires, les faisant redevenir humains. Sauf que ça ne paraît pas si simple… ça semble même dangereux.

Je dois dire que je ne sais pas si j’ai vraiment beaucoup aimé cet univers très très strict. Les familles de vampires, ainsi que les meutes de loup-garous, sont très rigides, avec un chef qui exige une obéissance aveugle de leurs membres. L’histoire est très centrée sur les codes et les mœurs de ces deux créatures. En tous cas, c’est vraiment très très intéressant, ça change de ce que j’ai vu. J’ai adoré l’émission de radio de Kitty, qui est vraiment très bien fait, on s’y croirait vraiment! Les conseils qu'elle donne à ces âmes en peine m'ont vraiment beaucoup plu!

Kitty est pas mal le seul personnage développé dans ce premier tome, les autres manquant un peu de profondeur. Et Kitty est réellement une héroïne attachante, tour-a-tour fonceuse, crâneuse, courageuse, mais aussi obligée de se soumettre à son chef de meute, instinct qu’elle tente désespérément de combattre. je l'ai adorée!

L’écriture est fluide et se lit très bien. Les descriptions sont très justes, surtout les batailles de loup-garous qui sont bien décrites. Le ton du roman est un peu humoristique-sarcastique, surtout quand la parole est donnée à Kitty, ce que j’ai bien apprécié.

En gros, un premier tome accrocheur, avec un univers assez différent et original, une héroïne tout à fait charmante et une plume qui fait sourire!
 
Chronique de Se1ena
 

Ténèbres de Elena P. Melodia

Année d'édition : 2013
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 416
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Alma, 17 ans, est une adolescente comme les autres. Ou presque... Son univers bascule le jour ou elle achète un magnifique cahier violet et, en proie à un cauchemar durant la nuit, se met à écrire son journal. Le lendemain, elle découvre que le crime qu'elle a rêvé s'est produit... dans des circonstances identiques.









Avant tout, je trouve ce livre très beau ! La couverture m'a vraiment tapée dans l'œil !

Je suis facilement entrée dans cette histoire. J'ai aimé la façon dont est écrit ce livre pour plusieurs raisons :
D'abord, les phrases sont très courtes, en particulier au début. Ça donne à cette lecture un rythme rapide, très facile, car elles sont simples vont droit au but, donc il est facile de s'imprégner de l'histoire.
Les chapitres aussi sont très brefs. Ça aussi je trouve que c'est agréable ! ça accentue l'effet des phrases et ça m'a donné la possibilité de facilement poser et reprendre ma lecture, ou tout simplement de le prendre juste pour un chapitre !
Le style de l'auteur m'a bien plu. Direct dans tout, que ce soit les dialogues ou les descriptions. Ces dernières son bien dosé, on est dans un livre jeunesse, mais l'auteur ne s'est pas pour autant sentie obliger de donner dans le superficiel.

En ce qui concerne l'histoire.
À la vue du titre, de la jaquette et de la phrase notée sur le livre, je m'attendais à un livre bien fantastique ! Mais finalement il n'y en a pas tant que ça ^^. L'auteur a vraiment distillé au maximum le côté fantastique de son histoire. Le côté réaliste est ce qui est le plus mis en avant.
On suit surtout Alma dans son quotidien qui petit à petit s'écroule autour d'elle. Elle commence a caché des choses à ses amies, sa famille, et se rend compte qu'elle n'est peut être pas la seule à en avoir. Il y a aussi ces meurtres, qui sont commis, et dont bizarrement elle écrit le récit la nuit en dormant.
L'intrigue n'est pas simple il y a dans ce roman plusieurs choses qui se déroulent en parallèle, et j'adore ce genre de situations ! ça donne au livre beaucoup de rythme aussi !

J'ai aimé les personnages tout simplement, car ils sont tous très secrets. Et au final, le livre a beau être centré sur Alma, tout ne lui arrive pas. Beaucoup de choses ne la concernent pas directement.


Pour conclure, cette histoire n'est pas un roman jeunesse simple. Il n'est pas prévisible, bien au contraire, car l'auteur a choisi de très peu jouer le fantastique, et donc je me suis retrouvée à me demander ce qui aller se passer ! Si les « méchants » étaient des hommes ou des créatures !
J'ai aimé cette lecture pour son originalité, mais ce n'est pas un coup de cœur. Car au final ce livre n'est pas « entier », la fin n'en est pas une, et donc je reste avec un sentiment de frustration ... car j'ai suivi les 400 pages de ce livre avec passion, mais au final je n'ai pas toutes les réponses à mes questions ^^.
Je n'ai plus qu'a prendre mon mal en patience et attendre la suite !

Je remercie les éditions Pocket jeunesse et le forum Mort Sûre pour ce partenariat !

Chronique de Zebuline

vendredi 3 mai 2013

Martyrs livre 1 d'Olivier Peru

Année d'édition : 2013
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Irmine et Helbrand, deux frères assassins descendant d’un ancien peuple guerrier, vivent dans les ombres de la plus grande cité du royaume de Palerkan. Alors qu’ils se croient à l’abri des persécutions dont ont souffert leurs ancêtres, leur passé sanglant les rattrape, sous les traits d’un borgne qui semble nourrir pour eux de sombres projets. Et tandis que la guerre menace d’embraser le monde, que les puissants tissent de noires alliances, ils vont devoir choisir un camp. Leur martyre ne fait que commencer…





Le Palerkan. Vaste royaume en apparence unifié, gouverné par le retors Karmalys dont l’impitoyable Ordre des Fauconniers fait appliquer la loi. La colère gronde pourtant, notamment dans les pays de l’Ouest…
Loin de ces considérations politiques, Irmine et Helbrand, frères et assassins redoutés, ont fait de l’une de leur règles de vie , de ne jamais approcher du souverain et de ses sbires.
Mais le pourront-ils longtemps, alors que la couleur dorée de leurs yeux les stigmatise aux yeux du monde ? Arserkers longue lignée de guerriers de légende dont on raconte que le sang contiendrait de la magie de dragon, et que l’aieul du roi en place a consacré son règne à vouloir exterminer.

Après un premier chapitre qui m’a juste mise en transe, l’auteur nous déroule son univers, qui vous l ‘aurez compris est extrêmement dense; il n’est pourtant pas si complexe malgré les différentes narrations, l’action se jouant en plusieurs endroits du royaume. La carte située en début d’ouvrage s’est également révélée très utile pour visualiser les terres du Palerkan.

Concernant le développement de l’histoire, l’alternance des chapitres est soigneusement dosée, certains ou la tension est maximale, batailles, combats au corps à corps ou encore torture (arf sur ce dernier point , le souvenir d’une, me noue encore l’estomac)) et d’autres plus lents ou l’on nous présente l’histoire, les us et coutumes de ces peuples en colère, qui ont double effet: d’une part nous attacher davantage à leur cause: Arserkers ou hommes de l’Ouest j’ai été captivée , et ,d’autre part nous permettre de reprendre notre souffle entre deux passages haletants. Et puis il y a cette histoire d’amour impossible au milieu de toute cette brutalité qui m’a fait totalement vibrer.

Certains rebondissements m’ont semblé prévisibles c’est vrai, mais pour le coup ça n’a fait qu’attiser ma curiosité en mode: comment l’auteur allait-il nous les servir? Et je n’ai pas été déçue loin de là.. L’ultime révélation , alors là, pardon , j’en suis restée scotchée…vraiment .

J’en arrive à la deuxième très belle réussite de ce récit: les personnages. Il y en a pléthore mais chacun même les pires ont su me toucher à un moment ou à un autre .L’auteur nous les rend profondément accessibles par des fêlures intimes auxquelles il est difficile de rester insensible.
Les frères Lancefall sont évidemment les plus saillants: impitoyables, individualistes, ayant érigé l’assassinat en science, mais avec des limites tout de même , je les ai adoré. Leur passé tourmenté et leur ascendance prestigieuse n’ont fait que renforcer le côté fascinant des personnages. .Ne vivant que l’un pour l’autre , ce fonctionnement risque d’être perturbé par la belle recluse du Château des Ronces et c’est définitivement leur évolution psychologique qui a emporté le morceau.
Des personnages secondaires, mention spéciale à Huparn Cavall leader des troupes de l’Ouest, et Opimer implacable chef de l’Ordre des Fauconniers.

Du style de l’auteur j’ai apprécié qu’il veille à ne pas nous égarer malgré la somme d’éléments à assimiler et à l’aune des émotions ressenties durant cette lecture, sa plume à fichtrement bien fonctionné sur moi J’ai été totalement happée par son récit dont je retiendrais un univers riche et addictif , des personnages charismatiques et ô combien humains, et enfin une intrigue qui m’a embarquée de bout en bout tout simplement
C’est un coup de cœur , l’attente va me sembler bien longue jusqu’au prochain

Un très grand merci à Louve du forum Mort-Sure et aux éditions J’ai Lu pour ce partenariat  

Chronique de Lili.M

jeudi 2 mai 2013

Dôme tome 2 de Stephen King

Année d'édition : 2013
Edition: le livre de poche
Nombre de pages : 744
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible.

Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient.

Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe.


La petite ville de Chester's Mill est toujours confinée sous un dôme étrange qui empêche quiconque d'entrer ou de sortir des frontières. Le chaos s'installe tranquillement tandis que les habitants commencent à se rendre compte que le dôme ne disparaîtra peut-être jamais.
Deux camps se forment l'un formé par Jim Rennie et l'autre mené par Dale Barbara dit Barbie. Je ne m'éterniserai pas sur le résumé de ce second opus sans risquer d'en dévoiler un peu trop sur l'intrigue de celui-ci. Cependant, je vous dire que j'ai aimé ce tome encore plus que le premier et que c'est définitivement un coup de coeur!

Premièrement, l'histoire est des plus intéressantes puisque Stephen King avait bien préparé le terrain pendant la première partie. Il nous a laissé sur quelques pistes concernant le dénouement de l'histoire, en créant un suspens presque frustrant. De plus, dès les premiers chapitres, on entre dans le vif de l'action ne devant plus s'éterniser dans la présentation des personnages. Le climat de Chester's Mill est de plus en plus angoissant pour ne pas dire anarchique. Les gens commencent à se poser des questions et à se rendre compte qu'ils ne pourront vivre éternellement du peu de ressources essentielles dont ils disposent. Les vraies personnalités des personnages commencent à émerger.

Deuxièmement, le style d'écriture de Stephen King est toujours aussi saisissant mêlant humour noir, cynisme et critiques de la société. La narration est un brin différente du premier (à moins que je n'ai pas remarqué). On n'a littéralement l'impression de s'immiscer dans les vies de nos personnages et d'avoir à la fois un narrateur omniprésent, mais qui s'adresse à nous tout de même.

Troisièmement, à travers ses personnages, l'auteur explore toujours plus profondément la nature humaine et toutes ses facettes. On pourrait croire à une certaine redondance, mais il innove à chacun de ses romans. Ses personnages sont tous imparfaits et il passe par tous les types de personnalité. On en aime certains et on en déteste d'autres. J'ai adoré comment Stephen King exploite l'intériorité de ses personnages et malgré des propos assez crus et des descriptions de toutes les scènes, il arrive à garder une part d'humanité. C'est ce que j'admire chez lui et ce que je retrouve à chacun de ses romans. Les finales de Stephen King sont toujours spectaculaires et celle-ci ne fait pas exception. Une fin d'une intensité rare!

En conclusion, j'ai adoré ces deux romans et je remercie le forum Mort-Sûre et les éditions le livre de poche pour ce partenariat.

Chronique de Lady Swan

Le voleur de regards de Sebastian Fitzek

Année d'édition : 2013
Edition : l'archipel
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Une vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver.
Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards...
Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
Alexander se retrouve pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau.
Zorbach a 45 heures pour retrouver l'enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé...

Alexander Zorbach est un ancien policier devenu journaliste suite à une enquête qui l'a amené à tuer une femme ayant volé un bébé. Depuis, il ne cesse d'y songer et lorsqu'un tueur en série s'en prend aux enfants, il ne peut s'empêcher d'enquêter de son côté. Souffrant d'une vie sociale presque inexistante, Alexander délaisse son rôle de père pour son travail et c'est pour cela qu'il est divorcé. Mais l'enquête sur laquelle il travaille pour le journal est trop difficile pour la laisser de côté, aussi, prenant sur lui, il se jette à l'aveugle dans cette aventure qui en fera très vite l'un des acteurs principaux.

Sebastian Fitzek est un auteur dont je n'entendais que des éloges. N'ayant jamais lu ses ouvrages, je me suis lancée pour découvrir son style et la manière dont il inventait ses thrillers. Le premier constat est surprenant : j'ai dévoré ce livre en une soirée, accrochée que j'étais à la résolution de l'enquête ! L'auteur maîtrise son histoire de A à Z nous offrant là, l'un des meilleurs thrillers que j'ai lu depuis le début de l'année.

Ce qui surprendra bon nombre de lecteurs c'est la manière dont est écrit le roman. Il débute par l'épilogue et se finit par le prologue et ça donne vraiment une impression que l'histoire ne se finira en fait jamais. Ingénieux et réussi ! L'auteur décide de prendre le parti de plusieurs personnages. Lorsque l'on devient Alexander, le tout est narré par ce personnage, mais lorsqu'on découvre un chapitre via un autre protagoniste, c'est un narrateur omniscient qui du coup nous place en retrait et nous donne des clefs pour comprendre le mystère de ce tueur. Cependant, il faut bien l'avouer, l'auteur est fort, très fort puisque la fin a vraiment su me prendre par surprise, même si j'ai eu un doute ou deux qui très vite se sont dissipés.

Je ne savais pas moi-même où aller m'amener cette lecture. Le tueur est tout de même sadique puisqu'il tue des mères de famille et kidnappe leurs enfants, donnant plus de 44 heures à la police pour retrouver l'enfant. Passé ce délai, la victime meurt devant le manque d'air que lui donne sa prison. On suit vraiment l'enquête d'Alexander et de la police, chacun de leur côté pour trouver le lieu où est détenu cet enfant et l'identité du tueur ainsi que son mobile, et Sebastian Fitzek nous amène sur tellement de fausses pistes que la fin est surprenante.(Je n'aurais jamais pensé que le coupable soit si bien caché par l'auteur alors que dès le début, il est sous nos yeux!)

Alexander est un homme attachant dans le sens où il a vécu bon nombre de drames qui l'ont amené là où il est aujourd'hui et on sent que la roue ne tournera pas pour cet homme puisqu'il deviendra la victime d'un jeu machiavélique. Sa binôme dans l'enquête, Alina, est une jeune aveugle qui cache elle aussi bon nombre de secret et on sent vraiment sa détresse au fur et à mesure que l'enquête avance et que la résolution du mystère approche.

C'est à cela que je reconnais un excellent thriller, quand je ne me doute pas une seconde du dénouement, quand je ne m'ennuie pas puisque les recherches sont intéressantes et les personnages attachants. Mission réussie donc pour Sebastian Fitzek, un auteur sur lequel je vais vraiment me pencher !

Chronique de Louve
 

mercredi 1 mai 2013

La ferme des dragons de Deborah Beale & Tad Williams

Année d'édition : 2013
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages : 384
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Un dragon dans la grange, un troupeau de licornes dans le champ, un singe volant...
Tyler et Lucinda ne sont pas au bout de leurs surprises!
Tyler et sa soeur sont désespérés. Ils vont devoir passer tout l'été dans la ferme de leur oncle Gédéon ! Ils imaginent déjà les corvées et les longues heures d'ennui... Mais dès leur première visite de la Ferme Ordinaire, Tyler et sa soeur se rendent vite compte que ce séjour ne ressemblera pas du tout à ce qu'ils avaient imaginé !






"Pendant les vacances d'été, Tyler et Lucinda vont aller dans la ferme de leur grand-oncle Gédéon, qu'ils n'ont jamais vu, située dans la Vallée Banale. Tyler et Lucinda ne veulent pas y aller car ils ont peur de devenir esclaves de leur oncle et d'être exploités pour notamment traire des vaches et des cochons...  Avant de monter dans le train, leur mère leur remet un paquet reçu de la part de Gédéon. Ce paquet contient un livre intitulé "Soins et alimentation des vaches" et un mot donnant des conseils pour faire attention aux vaches qui même avec un simple rot peuvent provoquer une flamme. Ce livre a été écrit par Gédéon dans l'espoir que son futur successeur s'occupe bien de ses vaches afin qu'elles soient épanouies et volent très haut. Mais qu'est-ce que raconte ce vieux fou ? Des vaches ne volent pas et ne crachent pas de feu ! Tyler et Lucinda ne veulent pas aller chez ce fou mais leur mère ne leur a pas donné assez d'argent pour rentrer chez eux. Des vaches qui crachent du feu, un singe volant et autres créatures : bienvenue à la Ferme Ordinaire !

Ce premier tome de la série "Ordinary Farm" a été écrit par Tad Williams, auteur très connu notamment pour "l'Arcane des épées" ou encore "Autremonde", avec son épouse, Deborah Beale, anciennement éditrice jeunesse. J'avais très envie de lire un livre jeunesse et de voyager pendant ma lecture : je ne fus pas déçue !

Bien sûr, la ferme des dragons étant un livre jeunesse, quelques éléments restent superficiels et iréels. Par exemple, le fait que la mère de Tyler et Lucinda les envoie en vacances chez leur grand-oncle que personne n'a jamais vu, je pense que c'est tout de même irréel. Si j'avais des enfants, je ne les laisserai pas à un inconnu. Dès le début du roman, les personnages sont assez stéréotypés ; on a une mère qui est célibataire et part passer ses vacances pour rencontrer un homme et abandonne ainsi ses enfants à un inconnu de la famille, un fils qui n'arrête pas de jouer à sa console et une fille qui parle que de garçons avec ses copines. Néanmoins, on arrive très vite au sein de la Ferme Ordinaire pour passer un bon moment avec des créatures loin d'être ordinaires.

Les personnages que l'on rencontre dans la ferme sont assez mystérieux et cachent des secrets, notamment Ragnar et Mr Walkwell. Tyler et Lucinda feront la connaissance de Colin, un garçon qui a l'air d'être à peu près de leur âge. Dès le début, je n'ai pas aimé ce petit garçon. Il n'est pas sympathique avec Tyler et a des agissements plus que douteux. Gédéon, ce fameux grand-oncle, est un personnage assez mystérieux que je n'ai toujours pas cerné. J'ai trouvé par moment qu'il était un peu fou et trop sous l'emprise de la mère de Colin. Ce pauvre homme a d'ailleurs perdu sa femme et n'a plus d'argent pour sa ferme, on peut donc comprendre que cela lui monte un peu à la tête. Mais les auteurs ne nous le décrivent pas beaucoup et à la fin de cette lecture il reste, pour moi, toujours un inconnu.

Tyler et Lucinda rencontreront des animaux qu'il faut préserver car certains ont disparu depuis des années... Ils prendront alors grand plaisir à les découvrir et à s'occuper d'eux. A côté de ça, ils iront à la recherche des secrets que la ferme renferme. Il n'y a pas toujours de l'action mais les moments plus lents de l'histoire m'ont plu et n'ont pas dérangé ma lecture. Même si j'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre jeunesse, j'espère que dans le prochain tome on en apprendra plus sur les personnages qui manquent, pour certains, de développement.

Tyler et Lucinda ont passé un merveilleux été au sein de la Ferme Ordinaire de leur oncle Gédéon et espère y retourner l'été prochain ! J'espère également les retrouver lors de leur prochain été.
Je remercie Louve, Mort-Sûre ainsi que les éditions Pocket Jeunesse pour cette découverte dans le cadre d’un partenariat."

Chronique de Titisse