jeudi 14 mars 2013

Le bois des âmes perdues de Le bois des âmes perdue

Année d'édition : Mars 2012
Edition : Amalthée
Nombre de pages : 440
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Dans la forêt de Waterbrook, poursuivis, menacés par des chevaliers tout droit sortis du Moyen Âge, des marchands ambulants meurent en laissant un nouveau-né, sauvé in extremis par Hans. Avant que le marchand n’expire, il fait jurer à Hans de veiller sur le nouveau-né, d’autant qu’une mission capitale attend ce dernier : effectuer un voyage dans le temps, retrouver les clés des éléments pour mettre un terme aux cataclysmes qui n’épargnent aucune région du monde.

Les révélations de Hans perturbent Isaure en ce jour de janvier 2077 : se pourrait-il qu’elle soit l’enfant recueilli, qu’elle vienne donc du passé ? Qui sont les « Êtres de l’Aurore » dont elle ignore tout et pour lesquels il était primordial de conserver près d’elle son coffret de bronze et d’ivoire, le « Miroir de la Destinée » ?

Sitôt après les confidences de celui qu’elle croyait être son père, Isaure allait trouver réponse à ses interrogations et être confrontée à son destin.


Je remercie le forum Mort-Sûre et les éditions Amalthée pour ce partenariat.


Le début de ma lecture a été assez difficile. J'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'auteur, en particulier pour les dialogues. La façon de s'exprimer des personnages m'a paru horriblement lourde, et pratiquement identique pour tous. Heureusement, l'auteur fait des dialogues très courts et indique bien qui parle. Le personnage qui m'a le plus choquée dans sa façon de parler est Isaure, qui au début du livre a quatorze ans et n'a jamais été à l'école. Mais elle s'exprime comme les autres personnages. Vers le milieu du livre, ça va un peu mieux, mais ça reste dans le même style.
L'autre chose qui m'a gênée, c'est le manque de descriptions des personnages. Pour conclure sur l'écriture, c'est simple je n'adhère pas, trop lourd, trop compliqué.

Il y à l'histoire en elle-même.
En lisant le résumé, j'ai été sous le charme de l'idée de l'auteur. Situer l'histoire en 2077, mais amener des personnages du moyen-âge grâce au voyage dans le temps à cette époque est intriguant ! Donc ce mélange de futur et de passé est très intéressant !
Une fois plongée dans ce livre, je me suis rendu compte que l'auteur a mis surtout en valeur le fait de se trouver dans le futur avec une prise de conscience de la façon dont les gens d'aujourd'hui utilisent et détruisent la nature (le pétrole, les voitures...) toutes ces choses en 2077 on détruit le climat et la terre se rebelle, les catastrophes s'enchaînent et c'est uniquement grâce à ces personnes venu du moyen-âge que tout peut s'arranger, hélas d'autres veulent leur mort...

Pour les personnages le tour est rapide. Isaure est le personnage central, Jacob qui apparait au milieu du livre est intéressant, mais hélas il n'est vraiment pas très présent. J'ai adoré le capitaine de bateau John Blake ! Dommage que lui aussi ne soit pas là longtemps, c'est le personnage qui m'a donné l'impression de se démarquer du reste et c'est aussi à ce moment-là que le caractère d'Isaure pointe le bout de son nez, à partir de là, Isaure démontre qu'elle a un caractère assez insupportable à mon gout... mais au moins j'ai eu bien plus l'impression que son personnage pouvait se démarquer et donner un peu de rebondissements à cette histoire !


En conclusion, j'ai eu du mal à lire ce livre jusqu'au bout. J'aime les livres plein de rebondissements, d'humour, d'amour. Et hélas je n'ai rien retrouvé ici.

Pour les rebondissements il y en a, mais il y a souvent des passages de blanc et on retrouve par exemple notre héroïne dans un lit d'hôpital et non pas en train de se débrouiller pour s'en sortir et le plus souvent j'ai eu une impression de scène « téléphoner » aucune prise de risque donc.

Pour l'humour, là c'est le néant, mais bon ça c'est une question de gout dans ce livre c'est le sérieux qui prime. Ce livre est dans un cadre de SF, c'est-à-dire des explications des données, du solide donc !

Pour l'amour, quel dommage ! Là j'ai été déçue, car, même si dans un roman la partie sentimentale peut être mise de côté, là il y a vais matière à en faire un peu ! ça aurais donner de la légèreté à cette histoire.

Chronique de Zebuline

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