samedi 18 août 2012

Les maléfices du temps de Michel Rozenberg

Année d'édition : 2012
Edition: lokomodo
Nombre de pages : 219
Quatrième de couverture :
Une femme en proie aux fantômes du passé, un cadavre pas comme les autres, un écrivain dont les textes et les rêves s'entrecroisent, un meurtrier qui s'ignore encore, un livre interdit aux profanes chez un étrange antiquaire. Cinq histoires fascinantes où le temps vous jouera des tours.
imaginez...


Je tiens à remercier dans un premier temps notre admin du forum Mort Sure : Louve, ainsi que les Editions Lokomodo, qui m'ont donné l'opportunité de découvrir ce livre.

Aux premiers abords c'est une couverture assez spéciale qu'on peut apercevoir, mais surtout c'est une couverture à l'effigie de l'atmosphère du livre un peu glauque.
C'est un petit livre très facile à manier, à transporter partout, très léger et comportant peu de pages, c'est un format très agréable à avoir en main même si pour certaines nouvelles il n'y avait pas assez de pages à mon goût !

Ce recueil de nouvelles est divisé en cinq parties qui correspondent à une histoire différente chacun. Chaque histoire dans l'ensemble m'a bien plu, en particulier celle avec l'écrivain et celle avec la femme en proie aux fantômes ( comme le dit la quatrième de couverture ).

J'ai bien apprécié l'écriture de l'auteur, la manière qu'il a de manier ses personnages très facilement en peu de pages, car même si chaque nouvelle est de courte durée j'ai bien réussi a cerner les personnages en règle générale. Ce sont des personnages pleins de caractères et qui a mon avis plairont à tous.

Le suspense est toujours relativement présent, chaque nouvelle a une emprise sur le lecteur. Malheureusement, une emprise de courte durée vu le nombre de pages.
J'aurais apprécié des nouvelles plus longue ou encore mieux un livre complet pour pouvoir encore plus apprécier la plume de l'auteur.

Voici un petit descriptif de chaque nouvelles :

Les maléfices du temps a reçu le Prix Masterton 2007, c'est une nouvelle mystérieuse qui parle d'une femme qui trouve une boite dans une brocante, une boite assez spéciale. Une partie de cette nouvelle m'a un peu rappelé l'histoire de la boite de Pandore.

Concernant la seconde nouvelle : Le temps d'aimer, c'est une des deux nouvelles que j'ai préféré. Une femme qui réve de son mari décédé mais également de sa propre mort. J'ai adoré le côté très sombre de la nouvelle et la touche finale m'a scotchée !

Pour la nouvelle à rebrousse temps, c'est je pense la nouvelle avec laquelle j'ai le moins accroché. Il s'agit d'un groupe d'amis qui découvre le cadavre d'une fille. Tous décident de faire comme ci ils n'avaient rien vu sauf une personne qui souhaiterait aider la jeune fille et à qui il arrive moult péripéties.

Pour ce qui est de la quatrième nouvelle, il faut dire qu'elle fait également partie de mes préférées. Un homme est retrouvé mort dans son appartement, une mort bizarre qui alerte un policier. Ce dernier va écouter les cassettes que la " victime " enregistrait pour tenter de trouver des réponses. S'en suit une histoire abracadabrante très plaisante, du style film d'horreur et suspense.

En ce qui concerne la dernière nouvelle Le temps fissuré, il s'agit d'un écrivain qui décide d'écrire une nouvelle histoire et se retrouve comme lié à l'histoire. Tout ce qu'il écrit lui arrive. C'est une nouvelle très passionnante, d'autant plus que j'adore les histoires ou il y a un écrivain comme personnage principal !

En, bref, un recueil de nouvelle très agréable, une écriture bien maniée, je ne peux que vous le conseiller.

C'est un livre qui peu faire peur avec sa couverture mais il en vaut la peine alors n'hésitez pas à le découvrir car en plus de ça c'est un format poche donc pas très cher !
Pour ma part je regarderais ce que Michel Rozenberg a écrit d'autre pour replonger dans cet univers que j'ai énormément apprécié, même si il est assez noir.

Chronique de Babynoux

1 commentaire:

  1. En règle générale, je lis rarement des nouvelles, parce que justement trop courtes et rarement le temps de s'immerger dans les histoires, mais là, j'avoue que ça donne envie.

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