dimanche 5 août 2012

Alice et le prince barbant de Cristina Alonso

Année d'édition : 2012
Edition: J'ai lu
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture :
Quadras, botox et sex-appeal

Alice, la quarantaine fracassante, a enfin accepté son âge. « Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort »… Tu parles ! François, son mari, sa boussole, se détraque à son tour. Et s’il n’y avait que lui : l’épidémie gagne leurs amis. Tous sont pris d’une furieuse envie de repartir à zéro.
Coming out à la pelle, divorce-parties noyées dans le champagne, petits derniers pour la route, mariages improbables, liaisons fatales : la course au bonheur s’accélère. Et l’irrésistible Alice essaie, tant bien que mal, de garder la tête froide face aux tentations…

Je remercie Louve du forum Mort Sure et les éditions J’AI LU pour ce partenariat.

La couverture.

Une couverture représentant une femme moderne à l’air fatigué devant un ordinateur portable et un verre de champagne, surmonté du titre écrit dans deux calligraphies différentes, une très douce pour « Alice et le » et une plus agressive et entièrement en majuscule pour « prince barbant ».
La couverture donne directement le ton du livre.  Alice est exaspérée par son prince…
Le quatrième de couverture est clair, pas de doute sur le côté drôle de l’histoire.
Personnellement, j’aime beaucoup cette couverture.

Mon avis.

Je me suis vraiment beaucoup amusée à la lecture de ce livre ayant de temps à autre un gout de vécu.
Un humour omniprésent.  Une fenêtre sur la vie de quadragénaire en mal d’aventure ou tout simplement sur la vie de monsieur et madame tout-le-monde cette histoire pourrait être la vôtre, surtout si vous avez 20 ans de vie commune.
On retrouve ici l’incompréhension des femmes face à ces martiens que sont les hommes qui est au moins équivalente à l’incompréhension des hommes face à leur femme.

 Les personnages.

Alice sort à peine d’une crise existentielle et pense reprendre sa vie en main maintenant qu’elle va mieux.  C’est une femme angoissée qui craint toujours le pire pour ses enfants et son mari.  Et quand l’impensable se produit, elle est toute retournée mais fait face comme elle peut.  C’est, au final, une femme forte qui sait ce qu’elle veut, même si pour comprendre ce qu’elle veut vraiment elle commet parfois des erreurs.  Elle n’a pas toujours une vision objective des choses, parle parfois trop et trop vite, ne réfléchi pas toujours avant d’agir et est parfois impulsive, ce qui la rend irrésistible.

François est à l’âge où les hommes se remettent en question, ont envie d’aventure et de changement.  Il ne sait pas se qu’il veut ni où il en est dans sa vie ce qui entraine des décisions pas toujours très judicieuses.

Camille et Ethan sont des adolescents qui, comme tous les ados, ne comprennent rien aux parents. Ils pensent que leurs parents sont des extraterrestres et complètement fous en plus.  Ils sont bien sur égoïstes.  Rien ne les atteint tant qu’on ne bouleverse pas leur petites vies en perçant leur jolie bulle.

Les amis d’Alice sont tous plus ou moins déjantés mais que serait la vie d’Alice sans eux.

Le style.

Ecris sous forme de chapitre très court comprenant chacun un évènement de la vie d’Alice dont le point de départ est la crise de la quarantaine que subit François, son mari.  Chaque chapitre se solde par la vision qu’en à Alice et éventuellement ce qu’elle doit faire pour résoudre ses évènement.
Un style d’écriture fluide, un choix de mots efficaces, un humour débordant.

Le tout nous offre une lecture facile, drôle et très agréable.

Ma note : 4,5/5
Chronique de Cordelia1

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